samedi 30 août 2014

30 ANS C’EST L AGE OÙ ON COMMENCE A APPREHENDER LES VRAIES DIFFICULTÉS DE LA VIE…… Le FLNKS : bientôt 30 ans de lutte pour l’émancipation du peuple kanak.


Dans quelques semaines maintenant, le FLNKS célébrera ses 30 ans d’existence dans le paysage politique calédonien. C’était un 24 Septembre 1984 que les partis indépendantistes ont scellé cette unité qui a fait la naissance du FRONT DE LIBERATION KANAK ET SOCIALISTE, le FLNKS. A un moment donné dans la lutte, la division pour inscrire son identité était nécessaire , mais quand le danger s'accentue en face de nous , il a fallu faire taire ses égos pour retrouver l'essentiel. Parce que notre objectif est au fond le même : retrouver sa dignité dans son pays pour construire sa pleine souveraineté. Le défilé des statuts ou encore des réformettes pour pallier aux revendications nationalistes, finissait par lasser le mouvement nationaliste qui lui aspirait à plus d’émancipation dans la gestion des affaires du pays. Et il fallait dire non , est venu le temps de passer à un autre rythme de marche, et comme partout ailleurs dans le monde il fallait une rupture , et le coup de hache de Machoro sur l’urne à la mairie de Canala, cela voulait dire que le bulletin de vote symbole de la démocratie, ne suffisait plus pour faire avancer les choses dans le pays. 
KOOHNE 12/2008 CONGRES  FLNKS  (CP Naku press)



KOOHNE 2008 Congrès FLNKS  ( CP Naku press)
Oui il fallait passer par cette étape, où le FLNKS s’est vu qualifié de tous les noms dont parfois : un mouvement terroriste.  Un qualificatif dans lequel certains ont trouvé le justificatif de ce qui s’est passé un certain 12 Janvier 1985  sur le plateau de Dogny ,  non loin de la commune de La Foa. De 1985 à 1988 , le FLNKS était à l’apogée de son existence en tant qu’organisation de lutte. Le terrain était monté jusqu’à faire plier les grandes réflexions théoriques de nos leaders, c’était en quelque sorte la traduction de cette rupture qui devait ponctuer la marche pour ouvrir une nouvelle page. Une nouvelle ère marquée par l’obligation du pouvoir central, d’engager avec le FLNKS les premières discussions sur un véritable processus de décolonisation. C’était quelque part la contrepartie que les leaders indépendantistes ont réussi à obtenir du gouvernement central, car il fallait un discours ambitieux pour renvoyer aux militants du terrain, qui eux étaient  réellement engagés dans l’organisation d’une déstabilisation du pays. 

Dialoguer parce qu’il faut avancer avec nos propres forces et surtout nos réalités à tous les niveaux. Les accords de Matignon-Oudinot la première étape de ce processus d’apprentissage d’une forme de collégialité dans la gestion des affaires du pays avec le découpage du pays en région, avec une réelle   possibilité aux nationalistes kanak d’accéder à des postes de commande. Mais cette option du dialogue a marqué l’histoire du mouvement , car finalement cette nouvelle posture politique n’était pas comprise par tous, et certains voient en cela une forme de capitulation. Et les évènements d’Ouvéa nous rappelleront à chaque fois ce passage difficile. 10 ans plus tard, de fait avec les avancées proposées par les Accords de Matignon Oudinot, le FLNKS anticipe déjà les choses et installe dans l’opinion publique l’idée d’un nouvel accord , parce que l’insuffisance des Accords de Matignon ont largement prouvé qu’il faut encore franchir une autre étape pour aller plus loin dans la maîtrise des mécanismes de la gestion d’un pays. L’accord de Nouméa est négocié , avec cette fois-ci l’affichage d’une manière confirmée , d’un réel processus de décolonisation ponctué par des référendums d’autodétermination, après avoir organisé le transfert de nombreuses compétences jusque là gérées par Paris. Nous sommes maintenant en 2014 , dans  la dernière mandature de l’Accord de Nouméa, qui prévoit donc le premier référendum d’autodétermination d’ici 4 ans , en 2018.

CONGRES FLNKS DUMBEA
De tout ce parcours, le FLNKS a vécu au rythme des réflexions, des perturbations au sein de chacune de ses composantes. A rappeler qu’à ses débuts, le FLNKS regroupait non seulement les partis politiques, mais aussi des associations,  des églises, des syndicats. Il avait même ses propres structures : les comités de lutte , les comités de coordination , le bureau politique, - il avait ses propres rendez vous : les conventions, les congrès . Mais très vite les partis le composant ont  repris le dessus priorisant leur propre organisation, une réalité qui est l’écho même des préoccupations du moment. Malgré tout, le FLNKS s’est adapté et il est resté ce mouvement qui a mis son dynamisme de l’époque en sourdine pour se définir une mission étroitement lié aux besoins de gestion des dispositifs qu’il a instauré sur son chemin : le suivi de l’Accord de Nouméa (l’accord politique) et les relations extérieures (parce qu’il est , de part son histoire, le seul représentant officiel du peuple kanak).

Ce petit rétrospectif, (très sommaire), c’est pour dire que le FLNKS a pu faire tout ce chemin pour être maintenant dans les préparatifs  du référendum d’auto détermination , mais en même temps , des limites semblent s’exprimer dans ses capacités de contenir la complexité du nouveau contexte politique, pour peut être dire  qu’il faut passer à autre chose. La cacophonie de ses  composantes de ces derniers temps jettent comme un doute sur sa capacité de tenir un seul discours .  L’élan du nationalisme kanak qui a animé ces 30 années, instaure de nouvelles contradictions demandant un autre niveau de débat.  La dialectique n’est pas qu’un concept théorique, elle est parfois l’outil pertinent  pour mieux gérer les nécessaires mutations.

A tous les militants qui ont aussi contribué à écrire ces 30 années de lutte, Naku pres leur dédie ce petit rétrospectif, certes succinct, peut être des oublis, mais une grille de lecture pour mesurer l’ampleur du travail . A tous merci et bon courage pour la suite, Naku press réitère ici son admiration pour la finesse et la pertinence des analyses qui ont animé nos grands rendez vous, pour ne jamais enterrer cette volonté d’aller jusqu’au bout du chemin.

Naku press : Mise en ligne le  30 Août 2014


mercredi 27 août 2014

LA DESSERTE DES ILES : UN DOSSIER À MULTIPLES CONTRAINTES, UN DOSSIER QUI APPELLE A LA CONTRIBUTION DE TOUS…



Comme à chaque rentrée scolaire, ou tout simplement en période de grands flux vers les Iles, la compagnie aérienne domestique, fait la une de l’actualité. Des queues à ne plus en finir dans les aérodromes, des gens mécontents, la direction de la compagnie est parfois contestée ouvertement, le manque de communication est pointée , le gouvernement par ricochet est mis en cause… La population a raison d’exprimer son mécontentement, car avant tout elle se retrouve  consommateur d’une certaine politique de gestion rythmée par de nombreux paramètres. Les règles qui régissent l’aéronautique sont loin d’être celles d’un transport en autobus. Derrière un avion qui tombe en panne, ou une personne qui tombe malade, la compagnie n’a pratiquement pas de marge de manœuvre pour une solution rapide. Il faut trouver le personnel naviguant opérationnel dans la minute qui suit, et une panne ne se prévoit pas.  Et pour compléter la liste : la limitation des capacités d’emport des aéronefs pour cause : la longueur des pistes,  un chapitre que les gens des iles connaissent  bien puisque cela est vieux comme le temps. Autres arguments qui ont quelque part expliqué aussi l’ampleur du problème de ce week-end, c’est aussi la gestion du dispositif : Continuité Pays par les usagers eux mêmes. Ce dispositif oblige à la réservation  de payer l’aller Retour, et le problème est que beaucoup de bénéficiaires de ce dispositif ne se présentent pas  au guichet  le jour de départ,  la compagnie est donc acculée à garder la place jusqu’à la dernière minute.
C’est beaucoup de paramètres, qui rentrent en jeu. Durant ces dernières vacances, à l’exemple de Lifou, l’île accueillait l’organisation d’un peu plus de 40 mariages, c’est l’équivalent de plusieurs personnes venues d’ailleurs.

N’oublions pas aussi que la compagnie continue à travailler le plan de redressement, acté ave les partenaires sociaux depuis 2011. Ce plan de redressement exigé par tout le monde y compris les politiques. Bien évidemment que tout cela ne parle pas beaucoup à celui qui n’arrive pas à trouver de la place. Le dispositif continuité pays mis en place depuis 2012, permet d’avoir un tarif réduit pour un aller retour aux Iles, et en même temps il est accessible à tous les vols. Ce dispositif est pris en charge à hauteur de 75% par la Nouvelle Calédonie et de 25% par les provinces (Iles et Sud) à titre indicatif c’est une enveloppe de l’ordre de 500 Millions . Autres éléments : le flux de passagers entre les iles et la grande terre, va bientôt atteindre la barre de 450000 voyageurs à l’année. La flotte de la compagnie ne compte que 4 ATR 72 avec des limitations d’emport lié à des problèmes d’infrastructures.  Et enfin la réglementation aéroportuaire qui a aussi ses contraintes : il ne peut y avoir de vols au delà de 20H, pour cause la présence des habitations à proximité de la plate forme. On peut aussi se poser la question  suivante : est ce que le plan d’urbanisme de la ville de Nouméa a intégré la présence de cet aérodrome ou quelque part on a bien prévu qu’à terme tout doit déménager de là ? Sans parler de la RP 14 qui constitue un danger permanent à chaque atterrissage …

Les exigences de la réglementation internationale,  les contraintes de gestion et matérielles de la compagnie, le comportement des usagers, font qu’il est désormais temps de mettre un certain nombre de dossier à plat : la longueur des pistes ( car il faut savoir que pour certaines destinations, en l’occurrence celle de Maré : à chaque vol , 15 places doivent rester vide du fait de la longueur de la piste) , la question sécuritaire quant à l’utilisation de la plateforme, la gestion des ressources humaines au sein de la compagnie tout en respectant les contraintes de la réglementation ( notamment l’obligation d’un certain nombre d’heures de repos au bout d’un certain nombre d’heures de vols) , la maintenance des appareils : un calendrier technique qui a aussi ses exigences au bout d’un certain nombre de vols : des visites techniques sont obligatoires ( actuellement un des ATR 72 est parti pour la grande visite technique faite à l’extérieur du Territoire, et l’autre qui doit être immobilisé pour une révision de 3 jours ).
L’ACTU des Aérodromes
Les médias de la place ont depuis longtemps  inscrit dans leur agenda : les perturbations du côté de Magenta et des Iles, pour leur entrée en matière notamment pour les week ends quant l’actu du pays devait simplement se limiter à des marathons ou une journée de quartier … Mais on va mettre cela sur le compte  du sensationnel pour accrocher son audimat. Bref. On sait pertinemment que les médias dans ce pays n’ont jamais vraiment la carte de la construction, ils sont restés accrochés à leur rôle  eux , rechercher le sensationnel , quitte à aller ternir l’image de certains dossiers qui auraient même bousculé le pays quelques temps auparavant.  Par ailleurs, il y a aussi des informations qui sont véhiculées sur les réseaux sociaux parfois pas fondées, ou parfois incomplètes.  Cela ne date pas d’hier que pour prendre l’avion il faut procéder à une réservation, et les prospectus sont suffisamment diffusés auprès des usagers pour donner les délais. Pour le dispositif continuité pays : il faut payer son billet aller retour, et si possible de se présenter au guichet pour le retour, ou encore de penser qu’il faut prévenir la compagnie, d’une modification de date de retour, de manière à libérer la place. 
Le dernier point fait hier soir par la compagnie donne à l’affichage : le nombre de personnes en attente : A Maré : 120 personnes (des gens qui n’ont fait aucune réservation, pour la plupart) , sur Lifou : 26 personnes, et Ouvéa : 30 personnes. Air Calédonie a aussi affreté  les appareils de Air Loyauté, mais là aussi on se retrouve confronter aux limitations horaires liées  à l’exploitation de la plateforme de Magenta.

CONCLUSION
Ce dossier appelle à la contribution de tous : les politiques, la compagnie, la population, l’aviation civile. Par ailleurs, en temps normal, Air calédonie assure normalement la desserte, mais le  problème est que pour les périodes de grands flux, le maritime a aussi du mal à assurer la complémentarité. Donc bien évidemment que les projecteurs se braquent sur la compagnie. A quand aussi un bon bateau pour la desserte des iles,  pourquoi à chaque fois les bateaux après quelques mois d’exploitation, on déclare qu’ils ne sont pas adaptés ... Autant de questions qui font que les gens des Iles seront toujours les victimes d’un certain nombre de décisions qui dépassent le citoyen lambda et l’expression de ses besoins. L’autre alternative c’est de passer outre les exigences de la réglementation internationale et faire primer les spécificités de notre trafic mais à quel prix ?
En tous les cas tout ces problèmes de transport viennent nous signifier aussi que le pays bouge , la population vit désormais de nouveaux besoins , qui de fait viennent bousculer certaines pratiques, certaines orientations qui ont toujours prédominé la gestion des affaires dans ce pays.  A titre indicatif aussi , le Réseau RAI qui a à peine un an d'existence est en train d'atteindre aussi ses limites , les prévisions ont été éclaboussées en un rien de temps. Le chiffre d'affaire prévisionnel pour un mois a pratiquement doublé, et les demandes continuent à alimenter les réflexions au sein du SMTI. 

Naku press  veut simplement, au travers de cet article, apporter quelques éclairages sur ce dossier qui fait couler beaucoup d’encres notamment sur les réseaux sociaux.

Naku press : Mise en ligne le 26 Août 2014




mercredi 20 août 2014

HOMMAGE A UN GRAND FRERE, UN CAMARADE


Edmond NEKIRIAI, vient de nous quitter, Naku press adresse ici toutes ses condoléances à sa grande famille politique, et sa famille de Poya. Un nom qui aura figuré sur beaucoup de rendu des réunions du Front, parce que Edmond a contribué aussi  à sa façon à faire avancer les réflexions au sein du mouvement indépendantiste. Comme tous les autres camarades qui nous ont quitté , il viendra habiter nos discours quand il s’agira à un moment donné de rappeler des propos tenus ou des moments passés ensemble soit autour d’un repas , ou dans une commission de travail ou encore à l’animation d’une convention ou d’un congrès du Front. 
Repose en paix  . 


Naku press : Mise en ligne le  20 août 2014


dimanche 10 août 2014

La Nouvelle-Zélande accueille ses premiers réfugiés climatiques

Naku press publie cet article , en écho des préoccupations actuelles de l'ensemble des réunions régionales autour de la question du changement climatique. On se souvient de Océnia 21 qui s'est tenu récemment en Kanaky et pas plus tard qu'il y a deux semaines de cela : le forum des iles du Pacifique. 

C'est un jugement historique: les magistrats kiwis ont accordé l'asile à une famille de Tuvalu. 


(Credit: AAP) 
Motif : la vie à Tuvalu est rendue dangereuse à cause du changement climatique. Carol Curtis, l'avocate de la famille tuvaluane : 

« Notre argument principal était que les autorités de Tuvalu ne peuvent pas garantir à leurs citoyens un accès constant à l'eau potable, à cause du changement climatique. Le couple a expliqué qu'après de grandes marées à Tuvalu, le gouvernement a envoyé un bateau avec de l'eau potable. Mais l'eau est entrée en contact avec la rouille du bateau, et les gens ont donc du boire de l'eau rouillée. Si le gouvernement tuvaluan en arrive au point où il n'est plus capable d'envoyer de l'eau potable, fut-elle rouillée, aux habitants des îles éloignées de la capitale, ce sera un argument supplémentaire pour convaincre les juges du devoir de protection de la Nouvelle-Zélande. C'est juste qu'on n'en n'est pas encore là. »

Les juges néo-zélandais ont aussi estimé que les enfants du couple étaient encore plus vulnérables que les parents aux effets du changement climatique. 

Désormais, les tribunaux kiwis pourront prendre en compte le facteur du changement climatique quand ils rendront une décision. Mais cela ne crée pas un précédent, les juges kiwis ne seront pas obligés de suivre cette jurisprudence. 

En tous les cas, ce jugement peut surprendre, car en septembre 2013, un tribunal kiwi a rejeté la demande d'asile d'un homme de Kiribati, qui se disait menacé par la montée du niveau de l'océan dans son village natal. 

Mais le cas de cet homme est bien différent de celui de la famille tuvaluane. Carol Curtis :

« Les juges ont pris en compte la situation de ce couple. Or beaucoup de membres de leur famille vivent déjà, en toute légalité,  en Nouvelle-Zélande. S'il ne s'était agi que d'un homme célibataire, capable de gagner sa vie, et sans aucun parent en Nouvelle-Zélande, le jugement n'aurait probablement pas été favorable. »  

L'avocate spécialisée en droit de l'immigration, Carol Curtis, au micro de Richard Ewart. La Nouvelle-Zélande a pris de l'avance, car la Convention de Genève sur les Réfugiés ne reconnaît pas le statut de réfugiés climatiques. 

Sources : Radio Australie ( Eidition du 6 août 2014) 
 Naku press :miss en ligne le 10 août 2014
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dimanche 3 août 2014

KOROR ( PALAU) : UNE FEMME A LA TETE DU FORUM DES ILES DU PACIFIQUE



  Pour la première fois de son histoire, le Forum des Îles du Pacifique (FIP) a désigné jeudi une femme pour diriger le Secrétariat Général de cette organisation politique océanienne, en la personne de Mme Meg Taylor, haute fonctionnaire reconnue dans la région pour son expérience à l’international et notamment au sein de la Banque Mondiale.
La diplomate Meg Taylor, diplomate et juriste de formation, âgée de 63 ans, était la candidate officiellment soutenue par la Papouasie-Nouvelle-Guinée, membre influent du FIP qui tient cette semaine le sommet annuel des dirigeants de ses 16 États membres, aun sein de la région Pacifique.
Elle succède au Samoan Tuiloma Neroni Slade, qui arrive au terme de deux mandats successifs à la tête du FIP.
Le choix de Mme Taylor est ressorti des discussions et négociations entre dirigeants océaniens, réunis en marge du sommet du Forum, dans le cadre de la traditionnelle « retraite », dans la station balnéaire de Peleliu mise à disposition par le pays hôte cette année, Palau.
Mme Taylor, au cours de sa carrière, a notamment été basée à Washington en tant qu’ambassadrice de la Papouasie-Nouvelle-Guinée aux États-Unis, et accrédité sur une base non-résidente à Mexico et au Canada (1989-1994).
Elle est diplômée des Université de Melbourne (Australie) et de Harvard (États-Unis).
Fille de l’explorateur australien Jim Taylor, elle a été faite Commandeur dans l’ordre de l’empire britannique en 2002 et porte protocolairement le titre de « Dame » (l’équivalent de « Sir »).
Les autres candidats à la tête du FIP étaient tous originaires de Mélanésie : le diplomate et ancien ministre Fidjien Kaliopate Tavola, ainsi que le Salomonais Jimmie Rodgers, qui vient de passer la main à la direction du Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa, Nouvelle-Calédonie).
En dernière minute, le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée avait, en coulisses, demandé aux îles Salomon de retirer la candidature de M. Rodgers et de soutenir celle de Mme Taylor, au nom de la solidarité mélanésienne.
Deux autres candidats, Fabian Nimea (États Fédérés de Micronésie) et l’ancien ministre des îles Marshall, Tony de Brum, ont été rapidement éliminés.

Le FIP, qui a lancé en 2005 un ambitieux « Plan Pacifique », a été la cible de nombreuses critiques ces derniers mois, au plan de ses réalisations pratiques concernant le bien-être et l’impact de son action auprès des populations océaniennes.
Il a lancé un processus de réforme de ce vaste plan assorti de consultations avec les pays membres.

Fidji sur la voie de la réintégration

Par ailleurs, il est ressorti des tractations menées lors de cette retraite des dirigeants océaniens, que la suspension du statut de membre plein de Fidji, décidée en 2009 pour cause de non-retour rapide à la démocratie après le putsch de décembre 2006, serait levée si les élections, prévues pour le 17 septembre 2014, sont considérées sans ambigüité comme « justes et libres », a-t-on appris de source diplomatique.
Cette posture aurait été soutenue en particulier par la Nouvelle-Zélande et son chef de la diplomatie, Murray McCully, qui participe cette semaine au sommet du FIP, pour représenter son pays, membre influent de l’organisation, aux côtés de l’Australie.
L’Australie a obtenu, dans le cadre ces élections et sur fonds de réchauffement avec Fidji après des années de vives tensions, de codiriger le groupe international des observateurs chargés de veiller au bon déroulement de ce scrutin censé marque le retour de Fidji dans le giron de la démocratie.

De nombreuses absences remarquées

Les Premiers ministres australien et néo-zélandais, Tony Abbott et John Key, ne se sont pas déplacés pour ce 45ème sommet du FIP.
Les Premiers ministres de Vanuatu et des îles Cook, Joe Natuman et Henry Puna, sont aussi absents, le premier pour cause de célébrations du 34ème anniversaire de l’indépendance de son archipel mélanésien, le second pris par le flou qui entoure encore les résultats des toutes récentes législatives, sur fonds de dépôts de nombreux recours et d’accusations de fraudes élec


Sources :  jeudi 31 juillet 2014 (Flash d’Océanie) 
Naku press : Mise en ligne le 02 août 2014 

LA PETITE LUCARNE SUR LE PACIFIQUE





Naku press vous propose quelques brèves sur l’actualité de la région .

FIDJI –SALOMON : une querelle entre les compagnies aériennes

C'est l'escalade entre les compagnies aériennes de Fijdi et des Îles Salomon. La querelle a éclaté début juillet. L'autorité de l'aviation civile salomonaise a refusé d'allouer un créneau supplémentaire à Fidji Airways le samedi. La compagnie aérienne fidjienne voulait en effet ouvrir un deuxième vol hebdomadaire entre Nadi et Honiara. En représailles, les autorités fidjiennes de l'aviation civile ont interdit l'accès à l'aéroport de Nadi aux avions salomonais. Et récemment elles ont interdit à des passagers, en transit à l'aéroport de Nadi, de monter à bord d'un vol Solomon Airlines opéré par son partenaire Air Niugini, la compagnie nationale papoue. Le gouvernement fidjien accuse Honiara d'être responsable de la crise. Et selon le PDG de Solomon Airlines, Fijdi « menace l'unité mélanésienne ». Les passagers au départ de Fidji pour les Îles Salomon - et vice-versa, doivent passer par la Papouasie Nouvelle-Guinée, le Vanuatu ou l'Australie. 

FIDJI / L’approche des élections en septembre prochain se fait bien sentir 

Le  parti de la fédération nationale se vante de présenter un nombre record de candidats indigènes aux élections législatives du 17 septembre. Ils sont quinze iTaukei pour le moment, mais la direction du parti ambitionne de présenter en tout 20 candidats indigènes. Avant, Fidji avait un système électoral à deux vitesses, les indo-fidjiens élisaient des indo-fidjiens, et les i-taukei, des i-taukei. Mais désormais tous les citoyens fidjiens votent pour des candidats de toute origine. 

VANUATU fête ses 34 ans d’indépendance.

Le Vanuatu a fêté mercredi ses 34 ans d'indépendance de la France et de la Grande-Bretagne. Une foule nombreuse s'est rassemblée au Parc de l'Indépendance, dans la capitale, pour écouter le discours du Premier ministre. Joe Natuman a appelé les Vanuatais à respecter le préambule de la Constitution, qui stipule que le pays repose sur les valeurs mélanésiennes et les principes chrétiens. Le Premier ministre veut faire du Vanuatu un pays autosuffisant, une façon, selon lui, d'achever la décolonisation.

  
 NOUVELLE ZELANDE : pour la liberté de la presse dans les deux provinces papoues

Nouvelle-Zélande: le Parlement a voté unanimement une résolution dans laquelle il appelle le nouveau Président indonésien à accorder la liberté de la presse aux deux provinces papoues. La rédactrice de la résolution, la députée verte Catherine Delahunty, réclame l'ouverture des provinces papoues aux journalistes indonésiens et étrangers, sachant qu'aujourd'hui ils risquent la prison s'ils s'aventurent en Papouasie. 

Sources : Radio Australie 
Naku press : Mise en ligne le 02 août 2014

samedi 2 août 2014

KANAKY : Quand le RAI , "le car du gouvernement" fait le bonheur d'une population ...

La page " LES COULISSES DE L'INFO" vous livre quelques faits qui ont animé l'inauguration de la nouvelle ligne Nouméa -Ponérihouen du RAI. Bof comme dirait l'autre, mais pour certains c'est un véritable évènement... Et pour accompagner cette nouvelle, un petit point noir du côté du port. Sur ce port , ça grouille dans tous les sens et à tous les niveaux ...

( C'est un détour sur les petites infos, que vous propose Naku press) ... 

Naku press : Mise en ligne le 02 aout 2014

 

KANAKY : La petite suite du vent glacial de Paris

Sur la page : Echo des Ondes , juste une nouvelle qui en dit long sur des faits qui ont marqué récemment l'actualité politique du pays. Autant au moment des faits , cette actu prenait des pages entières dans les nouvelles Calédoniennes, autant là , c'est un petit encadré ....  C'est vraiment un écho mais qui peut peut être confirmé certaines analyses ...

Naku press : Mise en ligne le 02 aout 2014

LE DEVELOPPEMENT CE N EST PAS FORCEMENT LA MODERNITE C EST AVANT TOUT L ACCES AUX SOINS ET A L EDUCATION .




Naku press partage sur sa page : « LES BRUITS DE LA REGION »  le parcours de Trudy , 27 ans , née  d’une mère Papoue des Hauts Plateaux  de la Papouasie Nelle Guinée , et d’un père Allemand.. De la modestie à l’essentiel ………. Bonne lecture.

Naku press : Mise en ligne le 02 août 2014