lundi 29 juin 2015

FLASH INFO : MINES - VALE ANNONCE LES COULEURS "SOCIALES ET ORGANISATIONNELLES " DE SA PHASE PRODUCTION SUR UN FOND DE MOROSITÉ MACRO ECO DU SECTEUR

L'ACTU  DE NAKU PRESS vous livre quelques éléments sur les premières mesures annoncées par Valé. Efficacité , productivité , communication , sécurité, sont les maîtres mots de ce tournant prévu dans le planning opérationnel de l'usine.
Bonne lecture.

Naku press : Mise en ligne le 29 Juin 2015

SALOMON A CHOISI L HYMNE FRANCAIS POUR ACCUEILLIR LE FLNKS : la réaction ne s'est pas faite attendre !!!

Extrait de l'édition de Flash d'Océanie du 28 juin 2015 .



Le MULPO a désormais le statut de simple observateur en tant que « partenaire de développement représentant le bien-être des peuples mélanésiens vivant en-dehors » (du bloc GMFL), avait précisé la semaine dernière le Premier ministre papou Peter O'Neill.

Du côté de ce mouvement de libération, les réactions ont été plutôt reconnaissantes.
Par la voix de son représentant à ce sommet mélanésien, ce mouvement, dont la légitimité est parfois contestée par d'autres factions de lutte nationaliste en Papouasie occidentale, a voulu voir dans cette décision le côté positif et une « première étape » : le fait que, pour la première fois, la voix de ces populations sera entendue au plan subrégional, au sein du concert mélanésien.
Du côté de la Présidence sortante, assurée ces deux dernières années par le FLNKS de Nouvelle-Calédonie, les réactions qui ont le plus intéressé la presse salomonaise concernent un débat plutôt franco-français : Victor Tutugoro, qui menait la délégation à Honiara, a en effet été cité dans la presse salomonaise pour avoir fait connaître sa « déception ».
Mais cette déception concerne un « incident » survenue lors de la cérémonie d'ouverture du sommet mélanésien, en fin de semaine dernière.

L'incident de l'hymne

Il s'agit du fait que pour accueillir le FLNKS, ce soit l'hymne national français qui ait été choisi par le pays hôte, rapporte le quotidien Solomon Star.
Or, selon les termes employés par M. Tutogoro et tels que rapportés dans la presse locale, cet hymne « ne reflète ni la fierté, ni l'identité » des Kanaks mélanésiens.
Lors de son discours de passation de la Présidence, en guise de conclusion, M. Tutugoro aurait par ailleurs tenu à faire connaître sa position aux autres pays membres du bloc, par voie du traducteur-interprète qui leur était, comme à chaque fois, assigné.
Selon les mêmes sources, devant les dirigeants mélanésiens, il aurait alors évoqué, sous forme de rappel, des sentiments proches de l' « insulte » à chaque fois que l'hymne national français était utilisé pour représenter ce mouvement politique.

Dans sa pétition de demande, le MULPO avait tenté de faire valoir que le Front de Libération Nationale Kanak Socialiste (FLNKS) de Nouvelle-Calédonie, bien que n'étant pas une entité étatique, contrairement aux quatre pays membres, jouissait du statut de membre de plein droit.
Le FLNKS achève, avec ce sommet, une Présidence tournante de deux années au cours desquelles ce mouvement politique a toujours milité en faveur du soutien aux Papous d'Indonésie.
Le nouveau Premier ministre de Vanuatu, Sato Kilman, n'assistait pas à ce sommet, retenu à Port-Vila par une situation politique toujours instable et une menace de motion de censure à son encontre, après son accession au pouvoir le 11 juin 2015 et le renversement de son prédécesseur, Joe Natuman.

Sources : Flash d'Océanie ( Edition du 28 Juin 2015)
Naku press : Mise en ligne le 29 juin 2015





dimanche 28 juin 2015

Crée pour porter la voix d'un peuple - avec le Peuple DJiido commence à souffler les bougies de ses 30 ans d'existence

La page : L'Actu de naku press vous propose une édition sur les 30 ans de Djiido . Une fête boudée par certains médias de la place. Bonjour le pluralisme de l'info !!!  Pas grave Djiido est , elle retourner voir ceux qui ont réellement contribué à son existence de part leur participation et leur soutien. De Hienghène à Lifou , Djiido a eu la mobilisation de ses sans voix qu'elle a accompagné durant ces 30 années d'existence , pour souffler avec elle les premières bougies.

Naku press : Mise en ligne le 28 juin 2015

FLASH INFO / Fin du sommet d'Honiara : Le mouvement de libération Papou , statut d'observateur au sein du GFLM

Naku press vous propose l'extrait d'une édition de Flash d'Océanie , sur la conclusion du sommet d'Honiara ( Iles Salomons). Le FLNKS a soutenu jusqu'au bout la cause des frères de West Papua au sein du GFLM. La roue de l'histoire continue à tourner , le mouvement de libération Papou obtient le statut d'observateur , c'est déjà un acte à saluer. Quand le FLNKS ( mouvement de libération du Peuple kanak ) porte ce dossier avec persévérance , c'est quelque part de faire rappeler les premières raisons qui ont convergé pour créer le GFLM : soutien à la lutte pour l'indépendance du Peuple kanak , donc soutenir la libération de West Papua s'inscrirait aussi dans cette logique . Mais depuis la GFLM a pris d'autres dimensions, et c'est peut être aussi la raison des changements de position des pays de la région. On ne le répétera pas assez , quand la finance reprend le dessus dans la gestion des affaires, les vies humaines sont facilement ignorées. Bonne lecture....


HONIARA,  – Les dirigeants du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL) ont penché jeudi en faveur de l'octroi d'un statut de membre « associé » à l'Indonésie, en tant que puissance souveraine de sa province de Papouasie occidentale (Irian Jaya), a annoncé le Premier ministre papou Peter O'Neill dans un communiqué.
M. O'Neill a aussi estimé que l'admission de Djakarta en tant que membre associé au sein du GMFL était de nature à « renforcer la paix et la sécurité » dans cette région.
 

Cette décision, dont l'annonce intervient avant même la publication du communiqué final des dirigeants de ce groupe subrégional qui comprend Fidji, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon et le mouvement indépendantiste FLNKS de Nouvelle-Calédonie, est assortie de l'octroi d'un simple statut d'observateur à un mouvement de libération papou de cette province indonésienne.
 
En fin de semaine dernière, la position majoritaire du GMFL est devenue sensiblement plus modérée, ne laissant que peu d'espoir à l'octroi, lors du prochain de cette organisation subrégionale, d'un statut de membre plein aux papous indonésiens.
Le gouvernement des îles Salomon, hôte de ce sommet, avait laissé entendre peu avant la tenue de ce sommet que sa position s'était sensiblement infléchie.
M. O'Neill, jeudi, a réitéré une position déjà exprimée quelques jours plus tôt, selon laquelle le « Mouvement Unifié de Libération pour la Papouasie Occidentale » (MULPO), qui s'affiche comme la voix du peuple papou d'Irian Jaya, aurait désormais le statut de simple observateur en tant que « partenaire de développement représentant le bien-être des peuples mélanésiens vivant en-dehors » (du bloc GMFL).
 
Mais il a aussi affirmé, dans la foulée, que de son point de vue, une représentation pleine au sein du GMFL doit être assumée par «des dirigeants « mandatés » et « élus par leur peuple ».
« Ce que nous essayons de faire, c'est d'identifier la bonne organisation à même de représenter les Papous occidentaux au sein du GMFL. Mais ils doivent être élus, mandatés, dûment nommés pour participer. On ne peut pas laisser n'importe qui, venu de la rue, venir nous dire 'Nous représentons les Papous occidentaux' », avait déclaré M. O'Neill avant de quitter son pays pour les îles Salomon.

Dans sa pétition de demande, le MULPO avait tenté de faire valoir que le Front de Libération Nationale Kanak Socialiste (FLNKS) de Nouvelle-Calédonie, bien que n'étant pas une entité étatique, contrairement aux quatre pays membres, jouissait du statut de membre de plein droit.
Le FLNKS achève, avec ce sommet, une Présidence tournante de deux années au cours desquelles ce mouvement politique a toujours milité en faveur du soutien aux Papous d'Indonésie.
La décision annoncée par M. O'Neill devrait être contenue dans le communiqué final des dirigeants du GMFL, qui doit être rendu public vendredi.
Après une première journée de réunion plénière, calquée sur le modus operandi du Forum des Îles du Pacifique (FIP), les chefs de gouvernements mélanésiens sont passés en mode « retraite » jeudi 25 juin 2015 et devaient rejoindre la capitale Honiara vendredi pour délivrer leur communiqué final.
 
Le Premier ministre fidjien, Franck Bainimarama, avait demandé à ce qu'une décision ressorte de ce sommet un jour en avance, afin qu'il puisse quitter les îles Salomon dès vendredi pour honorer un engagement.
Du point de vue de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'octroi d'un statut de membre « associé » est un point de départ pour des consultations renforcées avec Djakarta, notamment sur l'épineux dossier de la Papouasie occidentale.
Le nouveau Premier ministre de Vanuatu, Sato Kilman, n'assistait pas à ce sommet, retenu à Port-Vila par une situation politique toujours instable et une menace de motion de censure à son encontre, après son accession au pouvoir le 11 juin 2015 et le renversement de son prédécesseur, Joe Natuman.

Les îles Salomon, en accueillant ce sommet cette semaine, doivent aussi en prendre la Présidence tournante, succédant ainsi au FLNKS.
Au lieu de cela, la position officielle d'Honiara est désormais de soutenir un statut d'observateur pour ce groupement, à condition qu'il soit véritablement unifié et que cette demande soit faite « en consultation » avec le gouvernement de Djakarta.
Concernant un statut pour Djakarta, les îles Salomon considèrent aussi que celui de membre plein ou « associé » est plus que jamais à l'ordre du jour.
Cette position a aussi été défendue ces derniers mois par Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Les deux membres les plus influents du GMFL, Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont déclaré à plusieurs reprises soutenir la position de Djakarta concernant l'octroi d'un statut plein, ou a minima de « membre associé », pour le pouvoir central indonésien.

Le Premier ministre fidjien, Franck Bainimarama, a souligné à plusieurs reprises que la Papouasie occidentale, où les organisations de défense des droits humains dénoncent depuis plusieurs années de graves atteintes aux libertés fondamentales, se trouve sous la souveraineté indonésienne.
« Beaucoup s'inquiètent au sujet de ce qui se passe en Papouasie (occidentale). On a entendu parler d'agressions, de violations des droits humains. Mais au bout du compte, la Papouasie (occidentale) est sous la souveraineté de l'Indonésie et la dernière chose que nous voulons faire, ce serait de nous immiscer dans les affaires de souveraineté d'un autre pays. La meilleure chose serait d'ouvrir (le GMFL) à l'Indonésie en tant que membre associé. Accueillir juste la Papouasie (occidentale), de manière séparée, ça n'a pas de sens », a récemment déclaré Franck Bainimarama, Premier ministre fidjien, en marge d'un sommet multilatéral réunissant les pays océaniens et le Japon.

Ces derniers mois, le gouvernement indonésien a multiplié les contacts avec les États membres du GMFL, avec à la clé des accords de coopération économique.
Le nouveau Président indonésien, Joko Widodo, a effectué mi-mai 2015 une visite officielle en Papouasie occidentale, mais aussi en Papouasie-Nouvelle-Guinée voisine.
Objectif : affirmer la politique indonésienne en matière de souveraineté dans cette province.
Dans le cas de Fidji, une délégation gouvernementale se trouvait encore mi-juin 2015 à Djakarta.
Cette visite d'une semaine s'est soldée par une annonce conjointe du renforcement des liens entre Suva et l'Indonésie dans le domaine des affaires sociales.
La ministre Rosy Akbar y a rencontré son homologue indonésienne Khofifah Indar Parawansa.

Peter O'Neill, son homologue papou, est sur une ligne similaire, alors que les fréquents accrochages entre armée et polie indonésienne et militants papous provoquent depuis de nombreuses années de incidents frontaliers entre les deux pays qui se partagent l'île de Nouvelle-Guinée.
M. O'Neill a réaffirmé cette position à l'issue de ses plus récents entretiens avec M. Widodo, sur fonds d'intensification des relations commerciales et économiques entre ces deux pays voisins.
Lors de cette visite officielle du Président indonésien en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les 12 et 13 mai 2015, plusieurs accords de coopération ont été signés entre les deux pays, concernant notamment la lutte contre la criminalité transfrontalière liée à la drogue, au terrorisme, la formation de personnel dans les secteurs du pétrole et de l'énergie, la promotion du commerce sur les marchés frontaliers, le renforcement de l'investissement dans les infrastructures (énergie, télécommunications, produits halieutiques).

En Nouvelle-Calédonie, le mouvement de soutien aux populations mélanésiennes de la Papouasie occidentale s'est encore matérialisé ce week-end avec une manifestation de quelque cinq cent personnes dans les rues de Nouméa.

Sommet du 24 au 26 juin  2015

La question de l'octroi d'un statut d'observateur ou de membre plein au mouvement de lutte de la Papouasie occidentale, territoire indonésien occupant la partie Ouest de l'île de Nouvelle-Guinée, revient régulièrement à l'ordre du jour des réunions du GMFL ces dernières années.
Ce « Mouvement Unifié de Libération pour la Papouasie Occidentale » (MULPO) tente depuis plusieurs années de se fédérer afin d'être en mesure de demander un statut de membre plein, pour lequel la demande avait été officiellement déposée.
La Papouasie occidentale, ancienne colonie néerlandaise, a été annexée par l'Indonésie en 1963.
Le GMFL a été créé en 1986, sur l'initiative du Premier ministre de Vanuatu de l'époque, le pasteur anglican Walter Lini.
L'un des principaux objectifs de ce groupement, lors de sa création, était alors d'afficher un soutien au mouvement indépendantiste de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie, alors en situation de quasi-guerre civile.
Depuis, au cours des années 1990 et 2000, le GMFL a élargi ses centre d'intérêts pour tenter de mettre en place, dans le domaine économique et commercial, une zone de libre-échange entre pays membres.
La Mélanésie est la sous-région la plus peuplée de l'Océanie insulaire : elle regroupe au moins quatre vingt pour cent de la population de cette vaste région.




Sources :jeudi 25 juin 2015 (Flash d'Océanie)
Naku press : mise en ligne le 28 juin 2015







lundi 22 juin 2015

SOMMET DU GFLM : dossier WEST PAPUA, le sujet épineux de cette réunion au sommet des Pays de la Mélanésie.

Ce samedi 20 juin les rues de Nouméa ont vibré aux sons de"WEST PAPUA FREE " mais que se passe t-il réellement dans les couloirs du prochain sommet du GFLM prévu à Honiara . Plus on s'approche du jour "J", les prises de position changent. Dans son édition du 21 juin 2015 Flash d'Océanie donne quelques précisions sur ces dernières prises de position. Mais il y a encore quelques heures , avant le sommet , et il faut espérer que les voix qui se sont élevés dans quelques villes de cette région du Pacifique , et en particulier dans les pays mélanésiens , fassent écho à Honiara pour que le dossier de demande de West Papua ne soit pas clos définitivement.

 Avec une déclaration-surprise du gouvernement des îles Salomon, infléchissant significativement son soutien aux mouvements de libération mélanésien en Papouasie occidentale (sous contrôle de l'Indonésie), la position majoritaire du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL) est devenue en fin de semaine dernière sensiblement plus modérée, ne laissant que peu d'espoir à l'octroi, lors du prochain de cette organisation subrégionale, d'un statut de membre plein aux papous indonésiens.
Jeudi 18 juin 2015, le gouvernement des îles Salomon, qui doit aussi accueillir cette semaine le sommet du GMFL (dont les membres sont Fidji, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, Vanuatu et le mouvement indépendantiste FLNKS de Nouvelle-Calédonie faisait savoir par voir de communiqué que désormais, la demande d'un « mouvement de libération unifié pour la Papouasie occidentale » d'obtenir un statut de membre plein au sein du GMFL ne serait pas soutenue par ce pays.
Les îles Salomon, en accueillant ce sommet cette semaine, doivent aussi en prendre la Présidence tournante, succédant ainsi au FLNKS.
Au lieu de cela, la position officielle d'Honiara est désormais de soutenir un statut d'observateur pour ce groupement, à condition qu'il soit véritablement unifié et que cette demande soit faite « en consultation » avec le gouvernement de Djakarta.
Concernant un statut pour Djakarta, les îles Salomon considèrent aussi que celui de membre plein ou « associé » est plus que jamais à l'ordre du jour.
Cette position a aussi été défendue ces derniers mois par Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
La précédente évolution en date dans ces positions mélanésiennes provient de Vanuatu, où une motion de censure a renversé le 11 juin 2015 Joe Natuman de son poste de Premier ministre.
Son successeur, Sato Kilman, est lui aussi beaucoup plus favorable à une acceptation de Djakarta en tant que partie prenante des débats du GMFL.
Le sommet du GMFL, en milieu de semaine, devrait être précédé, lundi 22 juin 2015, par une réunion des ministres des affaires étrangères des quatre États membres.
Après une première journée de réunion plénière, calquée sur le modus operandi du Forum des Îles du Pacifique (FIP), les chefs de gouvernements mélanésiens devraient passer en mode « retraite » jeudi 25 juin 2015 et revenir dans la capitale Honiara vendredi pour délivrer leur communiqué final.
En Nouvelle-Calédonie, le mouvement de soutien aux populations mélanésiennes de la Papouasie occidentale s'est encore matérialisé ce week-end avec une manifestation de quelque cinq cent personnes dans les rues de Nouméa.
Ces derniers mois, le gouvernement indonésien a multiplié les contacts avec les États membres du GMFL, avec à la clé des accords de coopération économique.
Dans le cas de Fidji, une délégation gouvernementale se trouvait encore mi-juin 2015 à Djakarta.
Cette visite d'une semaine s'est soldée par une annonce conjointe du renforcement des liens entre Suva et l'Indonésie dans le domaine des affaires sociales.
La ministre Rosy Akbar y a rencontré son homologue indonésienne Khofifah Indar Parawansa.
Le Premier ministre fidjien, Franck Bainimarama, a souligné à plusieurs reprises que la Papouasie occidentale, où les organisations de défense des droits humains dénoncent depuis plusieurs années de graves atteintes aux libertés fondamentales, se trouve sous la souveraineté indonésienne.
Pragmatiquement, Suva soutient aussi, tout comme Port-Moresby, le point de vue selon lequel Djakarta devrait se voir octroyer le statut de membre associé aux affaires du GMFL.

Sommet du 24 au 26 juin 2015

Le prochain sommet du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL) aura lieu à Honiara, capitale des îles Salomon, du 24 au 26 juin 2015.
Une nouvelle fois, à l'ordre du jour, devrait s'inviter l'épineuse question de l'octroi d'un statut d'observateur ou de membre plein au mouvement de lutte de la Papouasie occidentale, territoire indonésien occupant la partie Ouest de l'île de Nouvelle-Guinée.
Ce mouvement, qui tente depuis plusieurs années de se fédérer, demande un statut de membre plein, pour lequel la demande a été officiellement déposée.
Mais les deux membres les plus influents du GMFL, Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont déclaré à plusieurs reprises soutenir la position de Djakarta concernant l'octroi d'un statut plein, ou a minima de « membre associé », pour le pouvoir central indonésien.
Le nouveau Président indonésien, Joko Widodo, a effectué mi-mai 2015 une visite officielle en Papouasie occidentale, mais aussi en Papouasie-Nouvelle-Guinée voisine.
Objectif : affirmer la politique indonésienne en matière de souveraineté dans cette province.
« Beaucoup s'inquiètent au sujet de ce qui se passe en Papouasie (occidentale). On a entendu parler d'agressions, de violations des droits humains. Mais au bout du compte, la Papouasie (occidentale) est sous la souveraineté de l'Indonésie et la dernière chose que nous voulons faire, ce serait de nous immiscer dans les affaires de souveraineté d'un autre pays. La meilleure chose serait d'ouvrir (le GMFL) à l'Indonésie en tant que membre associé. Accueillir juste la Papouasie (occidentale), de manière séparée, ça n'a pas de sens », a récemment déclaré Franck Bainimarama, Premier ministre fidjien, en marge d'un sommet multilatéral réunissant les pays océaniens et le Japon.
M. Bainimarama prône l'octroi d'un statut de membre associé.
Peter O'Neill, son homologue papou, est sur une ligne similaire, alors que les fréquents accrochages entre armée et polie indonésienne et militants papous provoquent depuis de nombreuses années de incidents frontaliers entre les deux pays qui se partagent l'île de Nouvelle-Guinée.
M. O'Neill a réaffirmé cette position à l'issue de ses plus récents entretiens avec M. Widodo, sur fonds d'intensification des relations commerciales et économiques entre ces deux pays voisins.
Lors de cette visite officielle du Président indonésien en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les 12 et 13 mai 2015, plusieurs accords de coopération ont été signés entre les deux pays, concernant notamment la lutte contre la criminalité transfrontalière liée à la drogue, au terrorisme, la formation de personnel dans les secteurs du pétrole et de l'énergie, la promotion du commerce sur les marchés frontaliers, le renforcement de l'investissement dans les infrastructures (énergie, télécommunications, produits halieutiques). 



Sources : Flash d'Océanie ( édition du 21 Juin 2015)
Naku press : Mise en ligne le 22 juin 2015

jeudi 18 juin 2015

FLASH INFO : Une Europe forte en Océanie

 L'Union Européenne a, ces derniers jours, multiplié les accords bilatéraux et multilatéraux en vue de réaffirmer sa présence en Océanie en tant que partenaire incontournable de développement.
 

À l'occasion de la 29e session à Suva (Fidji) de l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, qui réunit eurodéputés et pays membres de ce groupement Afrique, Caraïbe, Pacifique, le Commissaire européen pour la coopération internationale et le développement, Neven Mimica, a notamment réengagé un contact politique plein avec Fidji, en signe de réchauffement et d'approbation après la tenue d'élections le 17 septembre 2014 et la mise en place d'un gouvernement démocratiquement élu et dirigé par l'ancien putschiste Franck Bainimarama.
 

Avant cela et depuis le coup d'État, en décembre 2006, l'UE avait gelé ses fonds d'aide au développement pour Fidji, à l'exception de ceux strictement liés à l'humanitaire.
Mardi, lors d'entretiens de haut niveau avec M. Bainimarama, les deux parties ont signé un accord scellant la reprise de l'aide européenne, pour un montant annoncé de quelque 28 million d'euros, au titre du onzième FED (Fonds Européen de Développement), qui couvre la période des cinq années à venir.
Neven Mimica a qualifié cette reprise de « nouvelle ère » dans les relations de coopération entre Fidji et l'UE.
Les principaux secteurs couverts par cette enveloppe de programmes sont l'agriculture (et en particulier le secteur du sucre, frappé de plein fouet par la disparition progressive des anciens achats subventionnés par Bruxelles), la démocratie ou encore la justice.
 

À Fidji, également, la Commissaire européen a profité de sa visite pour inaugurer les nouveaux locaux de la délégation régionale européenne pour le Pacifique, qui couvre les pays et territoires de la zone.
Les quinze pays concernés sont les îles Cook, le Timor oriental, Fidji, Kiribati, les États Fédérés de Micronésie, Nauru, Niue, Palau, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Marshall, Samoa, les îles Salomon, Tonga, Tuvalu et Vanuatu.
« Le Pacifique est important pour l'Union Européenne et l'UE est importante pour le Pacifique », a estimé M. Mimica à cette occasion en faisant notamment référence à des dossiers tels que les changements climatiques.
Ces sujets ont aussi été débattus entre pays ACP et UE, avec un accent fort sur les liens entre changement climatique et développement, biodiversité, énergie renouvelable, pêche, sécurité alimentaire, exploitation pétrolière et minerais des fonds marins.

Au plan multilatéral, l'enveloppe européenne dédiée à l'Océanie ACP totalise pour sa part quelque 166 millions d'euros, sous le onzième FED.
Un accord en ce sens (appelé « programme régional indicatif », selon la terminologie européenne) a été signé mardi avec le Forum des Îles du Pacifique, qui centralise une large partie des fonds européens destinés à la région.
 

Les grands axes de cette coopération sont l'intégration économique régionale, la gestion durable des ressources naturelles et des déchets, ainsi que la bonne gouvernance et le respect des droits fondamentaux.

Autre point focal multilatéral pour l'Océanie : le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), dont le Directeur Général, basé à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Colin Tukuitonga, avait aussi fait le déplacement à Suva pour signer avec M. Mimica une autre convention de coopération.
 

Une fois encore, les grands axes sont l'environnement et la santé : gestion durable des ressources marines, réduction des effets du changement climatique, sécurité alimentaire et lutte contre les maladies transmissibles.
M. Mimica, là encore, a évoqué une « collaboration renforcée » sur des « domaines d'intervention relevant du mandat de la CPS ».


Sources : Flash d'Océanie ( Edition du 17 juin 2015)
Naku press : Mise en ligne le 18 juin 2015

dimanche 14 juin 2015

FLASH INFO : Groupe Mélanésien Fer de Lance : les indépendantistes papous soutenus au Vanuatu et aux Salomon



Dans quelques jours , les pays mélanésiens se réuniront à Honiara pour un nouveau sommet du Groupe Mélanésien Fer de Lance. Et ce que tout le monde attend, c'est de savoir s'ils vont décider d'accorder un siège aux indépendantistes papous, qui ont déposé une nouvelle candidature via la Fédération des mouvements indépendantistes papous.

Naku press vous renvois à une édition de Radio Australie . Bonne lecture .

https://shar.es/12ECDl

Sources : Radio Australie
Naku press  : Mise en ligne le 14  juin 2015



KANAKY : Union Calédonienne ( UC ) en congrès extraordinaire ce samedi 13 juin 2015 à Nembayes ( Ponérihouen)



 Naku press publie ci-après le discours d'ouverture du congrés extraordinaire de l' UC , discours prononcé par le président : Daniel GOA

Minute de silence pour le grand chef de Guahma : Mr Nidoish Hnaïsseline
Militantes et militants de l'Union Calédonienne Bonjour !
Permettez-moi d'adresser nos chaleureuses salutations aux autorités coutumières de la région Païcî- Cèmuhi, de la commune de Ponérihouen et de la vallée de Nimbayes.

Nos salutations vont également au comité local et à la section de base de Néavin accompagnées de nos plus vifs remerciements au regard de l'urgence à laquelle ils ont su faire face en accueillant ce congrès ici à Nimbayes.
Ce congrès extraordinaire qui nous réunit aujourd'hui s'inscrit dans la motion de Tiaoué en novembre dernier et fait suite à celle du congrès de Lifou en novembre 2013.

Il doit nous permettre de partir d'ici à la fin de la journée avec une vision partagée et à partager avec l'ensemble des Calédoniens, du pays que nous envisageons de mettre en place.
Un projet de société n'est jamais figé. Il se reformule continuellement sous l'effet d'enjeux qui déterminent et conditionnent l'existence de l'état concerné dans son environnement.
Le projet de société que nous propose de valider notre équipe de référents doit être la grille de lecture qui permet à chaque calédonien, quelque soit sa race, son ethnie, ses origines ou sa communauté, d'appréhender « le jour d'après » avec confiance et sérénité.
Parce que l'issue du référendum de 2018 ne doit pas être « une victoire finale » d'une partie de la population contre une autre.
A partir de demain, vous devrez aller à la rencontre des autres membres du FLNKS et de tous les indépendantistes et autres nationalistes pour mettre en débat le travail que vous aurez validé aujourd'hui.
Le calendrier prévu est que dès le début de l'année 2016, au congrès du FLNKS, ce projet modifié, amendé reçoive adhésion pour passer à l'étape suivante durant toute cette année.
Il s'agira d'aller le proposer aux non indépendantistes et à la société civile.
Comme vous voyez, la tâche est de taille et elle est à la hauteur de l'enjeu d'indépendance que nous revendiquons.
Elle mérite un peu de hauteur de vue et les postures auxquelles nous avons assisté ces derniers temps n'en sont pas dignes.

Et je rappelle que les résultats des élections provinciales nous donnent trois ministres à l'UC. Deux de ces trois ministres continuent de faire de la résistance en ne participant pas aux réunions de travail du gouvernement.
C'est inacceptable et au congrès de fin d'année il faudra bien tirer le bilan de ces pratiques qui n'ont pas
lieu d'être!
Et à propos, je voudrais que l’on revienne sur les péripéties qui ont abreuvé les médias ces dernières semaines concernant l’élection du président du gouvernement, parce que c'est bien de ça qu'il s'agit.
La décision que j'ai prise de signer le communiqué pour faire élire monsieur Philippe GERMAIN à la tête du gouvernement calédonien, résulte du constat que plus on glisse vers la sortie de l'accord sans un minimum de cohésion, moins on donne les meilleures chances aux indépendantistes d'être crédibles dans leurs projet de pays indépendant. En conséquence, nous rentrons de plein fouet en contradiction avec notre démarche de rassurer les gens sur notre projet de société par le travail que mène notre équipe de référents sur le projet d'assemblée référendaire.
Elle résulte aussi du fait que lorsqu'on fait le tour des dossiers dits fondamentaux pour nous et qui sont en attente de recueillir le nombre de suffrage nécessaire depuis des années parce que nos voix ne sont pas assez nombreuses, seule « Calédonie Ensemble » nous rejoint sur certains d'entre eux. Il s'agit donc de convergence d'intérêts du moment à exploiter pour faire le pas en avant, dans un premier temps et de le consolider par la suite.
LE KANAK AU CENTRE DU DISPOSITIF, il ne s'agit pas seulement du dispositif institutionnel, c'est
aussi celui plus politique, qui est de rassembler les calédoniens sur notre vision du pays indépendant.
Le centre du dispositif, pour moi c'est le FLNKS.
Unir le FLNKS pour créer une dynamique d'attraction.
Calédonie ensemble a répondu présent, maintenant il faut continuer vers les autres partenaires.
Le kanak au centre du dispositif, ce n'est pas une posture, ce n'est pas un droit acquis. Il se mérite parce qu'il se construit tous les jours.
Et il ne faut pas se tromper de débat, aujourd'hui il ne s'agit plus d'être indépendantiste ou non.
Consciemment ou pas, tout le monde l'est devenu par nécessité. Parce qu'il s'agit de la Calédonie devant l'état français, il s'agit de la Calédonie devant la région, il s'agit de la Calédonie devant l'ONU, il s'agit de la Calédonie devant TOUS les pays du monde.
Il s'agit de la Calédonie devant le F.M.I, devant les multinationales avec nos ressources...
IL S'AGIT DONC POUR NOUS, D'UNIR LA CALEDONIE PARCE QUE LE MOMENT EST VENUE
POUR ELLE, D’ÊTRE INTRONISEE AFIN QU'ELLE PRENNE SA PLACE DANS LE CONCERT DES
NATIONS.
Unir la Calédonie...nous n'étions pas dans cette voie.
Et je pense qu'à l'union calédonienne, nous devons au moins ça à tous nos aînés tombés à VERDUN
comme dans le pacifique, comme à BONDE, TIENDANITE,CANALA, THIO, OUVEA, MARE etc...
Cette décision résulte aussi de mon analyse globale sur le processus de lutte que mène le peuple
kanak pour sa décolonisation.
L'accord de Nouméa qui en est l'ultime étape arrive à son terme.
Et quand je me retourne pour tenter d'en tirer un semblant de leçon, je me dis que faire le bilan d'un
accord de décolonisation n'est jamais chose aisée.

Tout d'abord, parce que les concepts de colonisation, de décolonisation comme celui de néocolonisation
et enfin de mondialisation procèdent tous du même processus historique de transformation
d'une forme coloniale de l'état français à une époque, vers une nouvelle forme du même état français.
Aujourd'hui l'enjeu pour les états coloniaux ne réside plus dans le pillage et l'exploitation des matières
premières. Il est dans la communication et la guerre d'influence. Il s'agit de rayonnement en étant présent aux points stratégiques du globe. Tout état indépendant aujourd'hui est par nature mondialiste et ses actions sont mondialisantes.
De ce fait il devient plus hégémonique. Il est moins visible, plus insidieux, il s'insinue dans tous les
rouages de la société à tel point que son omniprésence se manifeste aux moindres décisions qui mettent en difficulté ses actions à n'importe quel point du globe.
On parle de dispositif hégémonique commun à tous les états mondialistes.
Cette mutation obéit à des logiques dictées par des enjeux stratégiques de rayonnement dans le monde très fermé des dominants (G8, G20 etc...). Et ça ce n'est pas de la fiction. Nous sommes en plein de dans.
Partant de ce constat, on est obligé de s'interroger sur les discours ou slogans à tonalité révolutionnaire que beaucoup parmi nous portent parce qu'ils viennent masquer la réalité du processus de mutation dans lequel se logent toutes les décisions de l'état français et nous enferment sur des combats d'une époque révolue et surtout, ils masquent les véritables enjeux d'aujourd'hui et les outils adéquats à appréhender pour préparer et organiser notre émancipation.
Parce que le problème de notre décolonisation, c'est qu'elle est pacifique. Une première donc dans toute l'histoire de la décolonisation. Nous n'avons donc pas de références historiques qui nous permettent d'ajuster à chaque étape de mutation de notre vis à vis ETAT, les outils adéquats pour un progrès en parallèle.
Puisque toute action sur le terrain est une réaction/réponse à une action passée de l'Etat.
Il en résulte que durant une période plus ou moins longue, un véritable cafouillage peut s'installer, s'aggraver pour finalement diviser les gens. C'est le risque majeur que court notre jeune état devenu indépendant.
Nombreux sont les artifices divers et variés qu’on utilisera à cette fin.
Là aussi, je me dois d'alerter le congrès sur la grosse magouille qui se passe à Vavouto concernant la substitution silencieuse de la sas vook à la sas vavouto sous le regard bienveillant de KNS.
Je me dois d'alerter aussi le congrès sur la reprise en main des coutumiers du secteur mine qui est en train de s'opérer. La question est: Qui tire les ficelles?
« PLUS NOUS NOUS RAPPROCHERONS DE L'IKS ! PLUS NOUS SERONS CONFRONTES A
NOUS MÊMES ! »
...Ce faisant, en voulant rendre le plus grand service à notre lutte, beaucoup s'enfermeront sans même
s'en rendre compte, dans leur confort discursif pour continuer d'exister et deviendrons des obstacles à
l'évolution de notre jeunesse, de leur pays et du progrès social. Enfin, à tout ce pourquoi nous nous
battons...
Parce qu'ils jetteront le discrédit sur toute tentative d'adaptation de nos concepts d'analyse à la réalité
de la lutte.
Mais nous ne sommes pas les seuls à être en déphasage au regard des nouveaux rapports que nous nous devons d'entretenir avec l'état français.

Chez nos frères Calédoniens, les discours sont symptomatiques, mais plus encore sont les slogans qui traduisent exactement le même déphasage que chez les indépendantistes.
Eux comme nous, n'ont pas compris qu'un état devenu mondialiste n'a plus besoin d'eux pour défendre sa présence ici.
Nous comme eux, n'avons pas compris qu'il n'y a plus d'état colonial à combattre parce que nous sommes devenus, avec EUX, les nouveaux interlocuteurs privilégiés dans un champ géo stratégique plus élargi à la zone Asie/pacifique.
Qu'on le veuille ou non, nous sommes devenus les JUSTIFIANTS de la présence Française dans cette zone.
Eux comme nous, devons comprendre que la devise de l'UC DEUX COULEURS UN SEUL PEUPLE est aujourd'hui une réalité et qu'il est grand temps de se lever ensemble pour affirmer notre destin commun.

IL EST TEMPS POUR LES CITOYENS CALEDONIENS DE REDEFINIR AVEC LA FRANCE LES FRONTIERES DE LEURS RELATIONS NOUVELLES.
Militantes et militants, notre combat aujourd'hui n'est plus un combat CONTRE mais POUR l'émancipation du peuple kanak, du peuple calédonien dans un monde plus élargi et mondialisé.

SURVIVRE ET PARTICIPER ! Ce sera notre devise car c'est notre devoir de donner à la jeunesse
calédonienne les moyens de témoigner à son tour haut et fort, de notre existence et notre place dans le
concert des nations. Notre jeunesse en est capable et elle mérite toute notre confiance.
L'assemblée référendaire est par excellence notre nouvel outil d'émancipation parce qu'il est le seul
capable de nous dire comment NAÎTRE, GRANDIR ET EXISTER dans ce fameux concert des nations.
Votre responsabilité, ici, aujourd'hui, est de faire en sorte qu'en partant ce soir, chacun de nous soit en capacité de porter et défendre, par delà les montagnes et les mers, notre vision sur le foncier, sur le nickel, sur la citoyenneté, sur notre administration, etc... au lendemain du référendum, dix ans après, vingt ans après, cinquante ans après.
Parce qu'un état devenu indépendant tombe irrémédiablement sous le coup de la dialectique, c'est-àdire d'une perpétuelle transformation.
Nous devrons aussi être capables d'écouter les suggestions et propositions des autres pour que chacun puisse marquer de son empreinte son propre lien à SA terre! C'est notre devoir d'oeuvrer pour transformer le rapport conflictuel de nos légitimités en un rapport fusionnel.
C'est notre devoir de transformer la dualité calédonienne en une UNITE NATIONALE.
Je nous souhaite donc que cette journée soit studieuse, riche et productive.
La Calédonie nous attend. Je déclare donc ce samedi 13 juin 2015 ouvert le congrès extraordinaire de Nimbayes

TOUS EGAUX EN DROITS ET EN DEVOIRS!!!

Daniel GOA

Sources :Militant UC 
Naku press : mise en ligne le 14 juin 2015

dimanche 7 juin 2015

Comité des signataires exceptionnel de l’Accord de Nouméa ( Paris 5 Juin 2015)

Naku press publie ci-après une copie du relevé de conclusions du comité des signataires exceptionnel de l'ADN. Des commentaires dans nos prochaines éditions. Bonne lecture


Relevé de conclusions

Le comité des signataires de l’Accord de Nouméa, institué par le point 6.5 de l’Accord, s’est réuni
le vendredi 5 juin 2015, sous la présidence de M. Manuel VALLS, Premier ministre, en présence de
Mme George PAU-LANGEVIN, ministre des outre-mer.

Ont participé à ce comité, en leur qualité de signataire, M. Rock WAMYTAN, M. Paul
NEAOUTYINE, M. Victor TUTUGORO, M. Pierre FROGIER, M. Simon LOUECKHOTE, M.
Bernard DELADRIERE et M. Harold MARTIN. M. Jean LEQUES était représenté par Mme
Virginie RUFFENACH.

Ont également participé les parlementaires et les représentants des institutions de la Nouvelle-
Calédonie : Mme Sonia LAGARDE, députée de la 1ère circonscription, M. Philippe GOMES,
député de la 2ème circonscription, M. Hilarion VENDEGOU, sénateur, M. Maurice PONGA, député
européen, M. Gaël YANNO, président du Congrès, M. Philippe GERMAIN, président du
gouvernement de Nouvelle-Calédonie, M. Neko HNEPEUNE, président de la province des îles
Loyauté, M. Philippe MICHEL, président de la province Sud, et M. Jean KAYS, président du sénat
coutumier.

Le comité a enfin été élargi aux forces politiques représentées par un groupe au congrès de
Nouvelle-Calédonie : M. Yoann LECOURIEUX, Mme Isabelle LAFLEUR, M. Adolphe DIGOUE,
M. Philippe DUNOYER, M. Gérard POADJA, M. Gérard REIGNIER et M. Louis-Kotra UREGEI
ont participé à la réunion à ce titre.
Etaient également présents : M. Thierry LATASTE, directeur du cabinet du Président de la
République, M. Marc VIZY, conseiller du Président de la République, M. Vincent BOUVIER,
haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie ainsi que M. Alain ROUSSEAU,
directeur général des outre-mer.
Les travaux du comité des signataires exceptionnel ont été ouverts par le Premier ministre. Un
hommage a été rendu à la mémoire de M. Nidoïsh NAISSELINE, signataire des accords de
Matignon, décédé le 3 juin 2015. Tous les points inscrits à l’ordre du jour ont donné lieu aux
échanges et conclusions retranscrits dans le présent relevé de conclusions.
A titre préliminaire, le Premier ministre a remercié l’ensemble des partenaires d’avoir répondu
favorablement à son invitation. Il a rappelé que ce comité des signataires exceptionnel était motivé
par l’examen au Sénat le 29 juin du projet de loi relatif à la consultation sur l’accession de la
Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté qui a fait l’objet d’un avis du congrès de Nouvelle2
Calédonie rendu au cours de la séance publique du 26 mars 2015 et qui a été adopté en conseil des
ministres le 8 avril 2015.
Ce comité des signataires exceptionnel avait pour ordre du jour les questions soulevées par les
différents partenaires calédoniens à l’occasion de l’avis rendu par le congrès sur le projet de loi
organique.
Sur proposition du Premier ministre, chaque délégation s’est exprimée dans une intervention
liminaire.

I/ PRESENTATION PAR L’ETAT D’UN AMENDEMENT VISANT A ELARGIR LES
POSSIBILITES DE DISPENSE DE FORMALITES POUR L’INSCRIPTION SUR LA
LISTE ELECTORALE SPECIALE POUR LA CONSULTATION


M. Laurent CABRERA, conseiller pour les affaires juridiques et institutionnelles au cabinet de la
Ministre des outre-mer, a présenté aux membres du comité des signataires un projet d’amendement
rédigé après analyse juridique approfondie, sur la base du relevé de conclusions du XIIème comité
des signataires du 3 octobre 2014 et de l’avis du congrès de la Nouvelle-Calédonie.
Cet amendement prévoit de dispenser de formalités d’inscription sur la liste électorale pour la
Consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté deux catégories de
personnes supplémentaires afin de simplifier le plus possible les démarches des citoyens
calédoniens.
La première catégorie concerne les personnes nées en Nouvelle-Calédonie et qui, ayant rempli les
conditions pour voter lors de la consultation du 8 novembre 1998 sur l’Accord de Nouméa, ont été
inscrites sur les listes électorales spéciales des élections provinciales au titre du a) de l’article 188.
La seconde catégorie concerne d’une part les personnes nées en Nouvelle-Calédonie et qui ont été
inscrites sur la liste électorale spéciale pour les élections du congrès et des assemblées de province
au titre du b) de l’article 188. Elle concerne d’autre part les personnes nées en Nouvelle-Calédonie,
ayant atteint l'âge de la majorité après le 31 octobre 1998, et qui ont fait l’objet d’une inscription
d’office sur la liste électorale spéciale à l'élection du congrès et des assemblées de province.
Il peut en effet être présumé de manière incontestable qu’elles ont eu en Nouvelle-Calédonie le
centre de leurs intérêts moraux et moraux au sens du d) de l’article 218.
Cet amendement fait l’objet d’un accord entre les partenaires à la suite d’une discussion politique
de fond.
*
Au cours des débats, les partenaires s’accordent pour dispenser de formalités d’inscription sur la
liste électorale spéciale en vue de la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la
pleine souveraineté une partie des électeurs concernés par l’article 218 h) de la loi organique, dès
lors :
- qu’ils sont nés à compter du 1er janvier 1989 ;
- qu’ils ont fait l’objet d’une inscription d’office sur la liste électorale pour l’élection des
membres du congrès et des assemblées de province ;
- et qu’un de leur parents a été admis à participer à la consultation du 8 novembre 1998.
Il est considéré que le cumul des conditions justifiera la dispense de la démarche d’inscription
volontaire et garantira de bénéficier des éléments pratiques permettant d’identifier précisément ces
électeurs.

*
3
Les inscriptions d’office se feront sur la base des listes électorales spéciales provinciales les plus
récentes, ce qui suppose une révision des listes électorales provinciales en amont de la révision de la
liste spéciale pour la consultation sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté.
Après discussions et échanges approfondis, les partenaires s’engagent à soutenir le dépôt et le vote
de ces amendements au Parlement.
Les partenaires rappellent que les personnes qui ne feraient pas l’objet d’une inscription d’office
pourraient en tout état de cause effectuer une demande d’inscription volontaire.

II/ LISTES ELECTORALES SPECIALES POUR LES ELECTIONS AU CONGRES ET
AUX ASSEMBLEES PROVINCIALES


Le sujet des listes électorales spéciales provinciales a fait l’objet d’une contribution du congrès dans
son avis du 26 mars 2015. Par ailleurs, plusieurs délégations ont demandé à évoquer expressément
ce sujet, considérant que l’ensemble des sujets électoraux sont liés.
Mme George PAU-LANGEVIN, Ministre des outre-mer, a invité les partenaires calédoniens à faire
état de leur interprétation du préambule et du point 2.2.1 du document d’orientation de l’accord de
Nouméa, ainsi que de l’article 188 b) de la loi organique du 19 mars 1999. Plus spécifiquement, les
signataires historiques présents ont été invités à restituer l’esprit des négociations de l’Accord.
Tout en ayant acté leurs divergences de vue, les partenaires se sont accordés sur la nécessité
politique de régler rapidement ce litige, qui retarde et entrave la préparation des échéances à venir,
capitales pour le destin commun des Calédoniens.

L’Etat a néanmoins constaté un accord unanime des partenaires pour considérer le caractère
essentiel de la date du 8 novembre 1998 pour l’application de la restriction du corps électoral. Tous
s’accordent pour reconnaître qu’aucun droit électoral n’a pu être acquis après cette date.
Sur cette base, l’Etat a proposé une méthode impartiale et un calendrier.
Considérant que l’Accord de Nouméa et la révision constitutionnelle de 2007 qui s’en est suivie
sont fondés sur la restriction du corps électoral spécial pour les élections au Congrès et aux
assemblées provinciales à compter du 8 novembre 1998 ;
Considérant que les exigences démocratiques rendent indispensables que les élections au Congrès et
aux assemblées provinciales se déroulent sur la base de listes électorales incontestables ;
Considérant les critères généraux d’égalité devant la loi et d’équité qui doivent prévaloir à la
reconnaissance de la qualité de citoyen calédonien, tant pour participer au destin commun qu’en
raison des priorités d’accès à l’emploi local dans le secteur privé ou dans la fonction publique qui
sont attachées à la citoyenneté calédonienne ;
Les partenaires de l’Accord de Nouméa déclarent solennellement leur volonté de poursuivre et de
conclure dans un esprit d’ouverture réciproque le dialogue politique engagé ce jour. Ce dialogue
vise à procéder au règlement du litige au plus tard à la date du prochain comité des signataires.
A cette fin, les partenaires calédoniens acceptent la proposition de faire procéder par des experts de
confiance, dans les meilleurs délais, à une évaluation quantitative du litige électoral. La méthode
employée respectera strictement l’anonymat vis-à-vis des tiers des personnes concernées. Cette
démarche aboutira à évaluer la part du litige qui concerne des situations postérieures à la date du 8
novembre 1998 et la part relative à des situations de personnes installées avant 1998.
Sur la base de cette évaluation, les partenaires poursuivront le dialogue politique afin de déterminer
les conditions dans lesquelles la restriction du corps électoral spécial pourra être concrètement
garantie dans la révision des listes pour les situations postérieures au 8 novembre 1998.
Réciproquement, les partenaires détermineront les voies politiques qui permettront de reconnaître,
en application du principe d’équité, la légitimité des situations individuelles antérieures au 8
novembre 1998.

III/ FONCTIONNEMENT DES COMMISSIONS ADMINISTRATIVES

M. Vincent BOUVIER, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, a présenté les
dispositions du projet de loi organique relatives au fonctionnement des commissions
administratives.
Les partenaires considèrent qu’un rapprochement des points de vue sur ces questions est intimement
lié au succès de la démarche engagée sur la question des listes électorales spéciales pour les
provinciales.
Les partenaires conviennent de poursuivre localement la discussion politique d’ici à l’examen du
projet de loi organique par le Sénat en séance publique.
Les partenaires donnent leur accord unanime pour maintenir dans le projet de loi la dévolution de
pouvoirs propres d’instruction au président. En revanche, ils demandent la suppression de la
possibilité pour le président de rejeter les demandes manifestement infondées.
Concernant le second magistrat prévu dans le projet actuel, les partenaires s’accordent pour lui
substituer, comme observateur, une personnalité qualifiée indépendante, dont le profil et le mode de
désignation feront l’objet de discussions dans les prochaines semaines.
S’agissant de la commission consultative d’experts, les partenaires s’accordent sur le fait que le
projet de décret en conseil d’Etat qui en fixera la composition et l’organisation sera soumis à l’avis
du gouvernement et du congrès de la Nouvelle-Calédonie. Un groupe de travail local, sous l’égide
du haut-commissaire, sera chargé de préparer un amendement précisant les contours de cette
commission. D’ores et déjà, le comité des signataires acte le principe selon lequel la participation
ou l’association des forces politiques indépendantistes et non-indépendantistes à cette commission
consultative sera paritaire.

Les partenaires s’accordent pour allonger la période de révision des listes, tout particulièrement
pour la première année d’établissement de la liste électorale spéciale établie pour la consultation sur
l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté. L’Etat s’inspirera à cette fin de l’avis
rendu par le congrès le 26 mars 2015.

Naku press : Mise en ligne le 7 Juin 2015

jeudi 4 juin 2015

Honiara : Juillet 2015 , Le FLNKS passera la présidence du GFLM aux Iles Salomons.



Deux ans déjà que le FLNKS préside l’organisation subrégionale regroupant les pays de la Mélanésie. Une occasion pour le FLNKS de porter la question de West Papua parmi les questions prioritaires du GFLM. Mais les deux pays les plus influents : FIDJI et PNG , eux militent plutôt pour l’intégration de l’Indonésie comme membre associé du GFLM ce pour éviter que toute action du GFLM en West Papua soit considérée comme une ingérence dans les affaires intérieures d’un autre Etat.

Lors de cette visite officielle du Président indonésien en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les 12 et 13 mai 2015, plusieurs accords de coopération ont été signés entre les deux pays, concernant notamment la lutte contre la criminalité transfrontalière liée à la drogue, au terrorisme, la formation de personnel dans les secteurs du pétrole et de l'énergie, la promotion du commerce sur les marchés frontaliers, le renforcement de l'investissement dans les infrastructures (énergie, télécommunications, produits halieutiques).

Entre les rouages de la règle diplomatique , et le lobbying des affaires, parfois la dignité d’un peuple peut être reléguer au second plan. Mais quand on sait que le monde est tenu par la finance , aux cris d’un peuple opprimé , le monde peut facilement opter pour la surdité , pour que le profit étouffe à jamais la revendication de dignité d’un peuple.  Mais comme dirait un philosophe espagnol : « c’est en marchant que l’on trouve le chemin »  les cris des West Papua ont fait écho depuis un moment  déjà dans le monde, a quand la dignité humaine avant le profit ? 

Sources : Flash d’océanie ( édition du 04 juin 2015)
Naku press : Mise en ligne le 04 juin 2015


HOMMAGE A UN CAMARADE , UNE VOIX QUI A FAIT ECHO EN KANAKY POUR LA REVENDICATION CULTURELLE , CELLE DE L’IDENTITE KANAK !!!



Le grand chef Nidoish  ou encore  PA DOI pour les proches , ou encore Mr HNAISSELINE comme on l’appelait dans un certain milieu , et un camarade, un grand frère …. Kanaky va saluer pour une dernière fois, un des premiers étudiants kanaks rentrés au pays dans les années 69 pour dire que dans ce pays il y a des valeurs qui sont ignorées volontairement au nom de la colonisation . Nidoish comme d’autres grands frères qui sont encore sur la route du combat pour  l’émancipation de notre pays , a su à sa façon dire comment il voit l’évolution de la lutte  du peuple kanak. Parfois incompris dans ses positions, mais c’est un homme politique qui a su , comme tous les autres leaders kanaks, garder sa logique . La multitude des casquettes en étant chef et responsables politique a toujours été critiquée et vu d’un mauvais œil , car il y avait comme une confusion de rôle , mais l’homme a su malgré tout mené sa barque, ainsi il a été président de la  province des Iles, et président du  Conseil d’Administration de la compagnie aérienne domestique , autant de responsabilité qui faisait de lui un homme à chaque fois en vue.

Mais DOI restera cette figure des premiers moments de la revendication kanak. Merci à toi Grand chef , et repose en paix . Le combat ne doit pas s’arrêter faute de combattants , la lutte continue , pour reprendre les propos de Eloi Machoro. Naku press adresse ses sincères condoléances à ses proches , et à sa grande famille politique.

Naku press : Mise en ligne le 04 juin 2015