dimanche 16 février 2025

KANAKY : LA VIBRATION DES ALIZES … UN ECHO !!!



cp /NP : fleurs de bougainvilliers



 Entendu dans une revue de presse sur RFI :  Manuel VALLS   a déclaré dans un ITV au journal Le Monde,  s’agissant du dossier calédonien , après les différentes rencontres à Paris : « une souveraineté partagée , vers une souveraineté pleine et entière «   Cela a fait « jaser » , l’orateur  aux propos radicaux et virulents  , en ces termes : «  Si le ministre ne retire pas ses propos , son séjour en Nouvelle Calédonie risque d’être écourté ».   Et comme dirait un journaliste bien connu de la place , J. B . : «  concentrons nous maintenant sur la reconstruction et la reprise du dialogue . Tout le monde s’accorde à dire , à raison , comme l’a rappelé Manuel VALS  qu’il n’y aura pas  de relèvement économique sans solution politique , et qu’il n’y aura pas d’avenir politique serein sans relèvement économique . Bref nous sommes au pied du mur .  Pourquoi torpiller la venue du Ministre Valls alors qu’enfin , on entrevoie ( peut être)  une possibilité de dialogue ?   ……… Qu’a dit Manuel VALLS  de si choquant ? Effectivement l’Accord  de Nouméa prévoit une trajectoire allant de la « souveraineté partagée( ce que nous vivons actuellement)   à une souveraineté pleine et entière  … Il  n’y a rien dans ses propos qui indique une préférence , un renoncement , ou un coup de force . ….. Se référer sans cesse aux 3 référendums , ne sert à rien  ….  Certes , le troisième référendum  est légal mais il n’est pas légitime puisque le peuple premier n’y a pas participé. On peut le déplorer, taper du pied . Mais c’est un fait .  Ce vote manque de légitimité . Il n’y a rien à ajouter  à cela  . ».

Et plus loin on pourrait rajouter ici les propos repris  par le journal : DNC  (  l’édition du 07 au 13 février ) de Jean Jacques URVOAS , professeur de droit public , ancien garde des sceaux  de 2016 à 2017 dans les gouvernements de Manuel VALLS : sur une question du journal sur la souveraineté partagée  évoquée par  les présidents du sénat et de l’assemblée nationale lors de leur passage dans le pays :  «  je me permets  d’abord de rappeler que les terme figure dans l’accord de Nouméa  qui dessinait : « une nouvelle étape , marquée par la pleine reconnaissance  de l’identité kanak, préalable à la refondation  d’un contrat social entre toutes les communautés  qui vivent en Nouvelle Calédonie et par un partage de souveraineté avec la France …  Ce mécanisme de délégation de souveraineté demeure ignoré  dans le droit français . Mais pourtant c’est une réalité internationale , singulièrement dans le Pacifique où des territoires , dans l’incapacité pratique d’exercer l’intégralité  des compétences régaliennes acceptent  d’en déléguer l’exercice  d’une partie  à une puissance partenaire  pour une durée plus ou moins longue .  …. Les deux présidents savent combien la malléabilité  du droit a été  utile depuis 36 ans  à la Nouvelle Calédonie . A chaque étape, face à des difficultés nouvelles , le droit s’est mis au diapason  des faits par une lecture  assurément constructive  de ses ressources….. ;. Il peut donc arriver  que les réponses de demain  relèvent essentiellement de la dynamique propre à la politique . ….   L’histoire ne peut s’écrire avec des calendriers agités comme des menaces  ou des couperets. « 

 On  rappelle par ailleurs les propos tenus par un politologue connu aussi  sur la place, JC. P. : «  vu le fossé qui s’est creusé depuis les derniers évènements entre les deux camps : indépendantistes et non indépendantistes , je me demande s’il ne faudrait pas de nouveau un référendum : oui ou non pour l’indépendance «  ….

Naku press laisse le soin à chacun de tirer sa propre conclusion au vu de ces propos que nous avons relevé sur les réseaux , la presse audio et écrite .

 

Publication : Naku press  le 15 février 2025