dimanche 14 avril 2024

KANAKY : Elargissement du corps électoral - Du monde dans les rues de la capitale !!!

Des images de ces derniers jours, nous renvoient à plus de 20 ans en arrière , en version 2024 . On a envie de dire que dans ce pays c'est l'éternel recommencement . Effectivement  si tout le monde se retrouve dans les rues de la capitale  , Nouméa , c'est qu'il y a un point qui pose toujours problème , malgré toutes les belles phrases qu'on a pu entendre de ci et de là . On a beau habillé la situation avec des accords politiques avec de nombreuses dispositions  pour  ramener sur le plan local des compétences étaient gérées depuis 22 000 km  , en faisant du copier collé , ( cela dit en passant) ., mais la tension latente n'a jamais été éteinte. Les reliques du système colonial sont toujours là , les indicateurs le prouvent , il suffit juste d'ouvrir le TEC ( cette banque de données statistiques sur la société calédonienne ) et les premiers chiffres sur l'emploi dans le pays parlent d'eux mêmes . Les kanaks sont toujours les mal lôtis dans le domaine de l'emploi  ,- une situation qui a été expliqué par certains chercheurs  par l'inemployabilité du kanak. Un mot qui veut tout dire  : le kanak n'est pas en mesure de travailler suivant les références actuelles du salariat. Par contre ils font plus de 95% de la population carcérale.  Ainsi soit il !!!


Place de la Marne  Nouméa le 13 04 2024 . CP : FB
 

Ces derniers temps lorsque l'on rencontre des gens dans la rue, tous regrettent le bon vieux temps , où on était capable de partager un bol de thé avec son voisin  , aujourd'hui ce n'est plus le cas . Oui l'individualisme a pris le dessus dans la plupart des foyers, même dans la rue on ne se dit plus bonjour , tout le monde passe avec un écouteur bluetooth dans les oreilles .  Bref. Voilà le panorama dans les rues de Nouméa .  Et tout le monde dit aussi , on ne va pas recommencer l'histoire . Oui mais quand durant les 40 ans certains ont passé leur temps à dilapider les finances publiques du pays , en ne faisant rien pour consolider les bases   des compétences transférées , et surtout de préparer les populations à un nouveau contexte ,  on peut penser que oui l'histoire pourrait recommencer car comme on le mentionne plus haut il y a un détail que les accords n'ont pas pu régler.  Les conférences qui habillent le fond de la réflexion intellectuelle dans ce pays , le confirment à mi mot : la citoyenne calédonienne n'est pas encore pour là . Et des explications "psycho" , ou encore "anthropo" , estiment qu'il y a des traumatismes qui se transmettent de génération en génération et s'effaceront avec le temps sur plusieurs générations.  Plusieurs orateurs le disent ouvertement dans leurs déclarations parfois chiffres à  l'appui  : la protection de l'emploi local un dispositif juridique et réglementaire mise en place pour donner la priorité aux locaux sur les emplois n'est pas suivi d'effet . On va dire que la raison c'est le manque de structure de suivi , ce qui signifie aussi , qu'il y a encore des mentalités à changer , et ceci de tout le monde . Car un changement ne réussira que si tout le monde y met du sien .

Ce samedi 13 Avril , une journée historique , toutes les presses parle de deux Mobilisations à haut risque dans les rues de la capitale  Nouméa . Grande mobilisation des deux camps : indépendantistes et non indépendantistes . La bagarre des chiffres ont trouvé place dans les commentaires , mais il semble évident que les indépendantistes étaient plus nombreux et ont duré dans le temps sur la place publique . Bref.  Faire parler la rue , témoigne des limites des discussions dans les arènes politiques . Ce sont des étapes à risque dans le cheminement d'un processus . Ce qu'il faut espérer c'est que ces mouvements de foules suffisent pour obliger les acteurs à se retrouver autour de la table  , et que l'Etat français fasse preuve de plus de décence dans l'appréciation et l'approche du dossier calédonien. 

Place de la Paix  13 04 2024  CP : NP

Les turbulences actuelles , propres à la politique intérieure de la France , à l'exemple de ces pourparlers actuels autour de la question budgétaire, avec le Ministre de l'Economie, Bruno Le Maire , sans compter les tiraillements liés aux conflits en cours , le conflit Israelo-Palestinien , Russo- Ukrainien  , pour ne citer que cela : tout cela constituent autant de préoccupation d'intérêts nationaux , que l'on pourrait qualifier de "proximité" , et qui pourraient faire penser que le dossier Calédonien court le risque d'être bâclé ..  La question qui se pose est la suivante : est ce que la cause des peuples réclamant leur dignité et la pleine souveraineté de leur pays , est encore audible , à l'ère où tout le monde ne juge par la logique du chéquier ???

Mais le combat pour la dignité , c'est un combat pour la vie pour ceux qui le portent  , car vivre avec l'humiliation omniprésente dans son quotidien , c'est tout simplement  la mort lente , car rien ne se fera sans combat ,sans affrontement  pour juste faire un pas en avant ..

Que l'intelligence et la sagesse , priment dans la réflexion et les discussions pour l'avenir de notre pays!!!

Naku press : Edition du 14 Avril 2024






 



lundi 8 janvier 2024

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2024 QU ELLE NOUS APPORTE LUCIDITE SINCERITE ET SERENITE POUR UN AVENIR DE PAIX

 

 


BONNE ANNEE A TOUS , merci à ceux qui viennent régulièrement consulter nos éditions .  2024 une nouvelle année ,  avec d’autres enjeux , d’autres perspectives ,  Naku press essaiera d’accompagner cette évolution  , à la hauteur de ses moyens.  

Le pays est à l’aube d’une nouvelle page pour son avenir institutionnel,  les discussions toujours en cours , et tout le monde se retrouve fin 2023 avec des déclarations des uns et des autres , pour alimenter un débat toujours en cours.  Les indépendantistes ne transigent pas sur le fait que  l’accord de Nouméa doit rester le minimum requis  pour toutes perspectives à venir concernant le statut du pays.

La seule décision qu’il faille peut être relever est celle du conseil d’Etat , avec le projet de réforme constitutionnelle avec en toile de fond la question du dégel du corps électoral .  Cette décision a finalement fait très peu de bruits dans le pays , mais elle est bien là , et il va désormais falloir suivre son évolution dans les méandres des hautes sphères de la puissance de tutelle .  Les indépendantistes comptent bien travailler l’opinion de ceux qui seront amenés à décider de la suite à donner à ce projet   de réforme constitutionnelle.

Ce qu’il faut désormais retenir , c’est que les indépendantistes ont réussi jusque là à déjouer les différents calendriers fixés par l’Etat . En témoignent les nombreux déplacements des personnalités françaises dans le pays  en 2023.  Une preuve concrète que l’on peut citer ici : les prochaines provinciales prévues normalement en mai 2024 , sont repoussées en décembre 2024.  Cela tout dépendra du calendrier prévu pour la validation de la réforme constitutionnelle .  Rappelons que sans un nouvel accord ,  l’Accord de Nouméa reste valable pour la gestion institutionnelle du pays.

Nous sommes à quelques jours de l’anniversaire du coup de hache sur l’urne de la Mairie de Canala par Eloi Machoro , et on se rappelle juste que derrière cette radicalisation , on retrouve en toile de fond , la question du corps électoral.  Bientôt 40 ans après , ce débat n’est toujours pas clos . Le peuple kanak rendu minoritaire dans son pays , se trouve acculé à user des moyens institutionnels pour éviter qu’il ne devienne une communauté dans son propre pays , au même titre que celles arrivées en NC pour des raisons d’ordre économique et politique .  Il a ouvert le débat sur la citoyenneté calédonienne , depuis Nainville Les Roches en 1983 , une ouverture qui n’a pas été acceptée par la droite locale, cela dénotait déjà , la suite à donner quant à l’évolution des choses dans le pays. Les évènements de 1984 étaient là pour dire que le peuple kanak ne transigerait pas sur sa participation réelle dans la gestion des affaires du pays.  On se souvient que la première proposition de l’Etat français  par la voix d Edgard Pisani a été l’indépendance association , une proposition rejetée en masse par toute la droite locale voire même la population européenne vivant dans le pays depuis plusieurs décennies , nous étions aussi à 5 ans après l’accession à l’indépendance des ex Nelles Hébrides devenues Vanuatu .

Le mot indépendance prend progressivement place dans les discussions , avec diverses interprétations suivant les enjeux , et on arrive en 1988 pour la signature du premier accord politique : Matignon Oudinot avec cette main tendue pour une intégration réelle des kanaks dans le développement économique du pays .  L’illustration concrète de cette période est la cession de la SMSP aux indépendantistes , une société qui fera germer l’idée d’une usine de transformation de minerai sur place, avec par la suite la création de l’usine du nord .

10 ans plus tard , en 1998 , ce fut la signature d’un nouvel accord : celui de Nouméa , qui lui est qualifié de fait , comme un processus d’émancipation politique du pays .  Ses spécificités : le transfert de compétences y compris celles régaliennes avec une consultation référendaire, et la mise en place d’un exécutif local : le gouvernement collégial.

Le partage du pouvoir est finalement institutionnalisé mais avec toujours un corps électoral réglementé. D’ailleurs la NC est exemplaire en la matière, elle dispose de 3 communautés électorales : les communales , les provinciales , et le référendaire .

Une fragmentation du corps électoral , qui signifie qu’ici nous ne sommes pas dans une région ou un département de la France , ici il y a une histoire , et il y a une légitimité celle du peuple kanak qui refuse d’être mise en minorité par les beaux principes de la démocratie ( car les règles du jeu ont été faussées dès le départ - a relire l’histoire de ce pays) .  C’est bien de cela dont il est question derrière ces longues discussions qui continuent encore de nos jours .

Par la signature de ces différents accords politiques, le peuple kanak a  pour ambition de partager son pays , avec les arrivants , mais à la seule condition qu’il ne disparaisse pas des « radars » en tant que peuple .   Beaucoup de choses sont entreprises dans le pays pour aller dans ce sens , mais cela reste timide , car tant que le cadre réglementaire reste le même , eh bien les adaptations sont très souvent inaudibles ….. La réalité du terrain finit par démontrer de fait les limites de ces belles déclarations tenues par certains pour « amuser la galerie ».. Il y a aussi ce qui se dessine derrière soit -disant des bonnes actions : suivez mon regard : « le génocide par substitution » , la subtilité le « silencieux qui fait des ravages ».

Que 2024 apporte plus de lucidité , de sérénité , de sincérité dans les débats pour que ce pays que nous appelons Kanaky et Kanaky  Nouvelle Calédonie pour d’autres , puissent évoluer dans la paix et le respect de chacun.

SANTE FORCE ET COURAGE POUR UN NOUVEAU PAS DANS CETTE LONGUE MARCHE VERS L EMANCIPATION DE NOTRE PAYS !!!

Naku press : Editions du 08 Janvier 2024

 

 

 

mercredi 15 novembre 2023

LES INDEPENDANTISTES POUR LA REPRISE DU DIALOGUE AVEC L ETAT MAIS PAS TOUCHE AUX FONDAMENTAUX DE L ACCORD DE NOUMEA !!!!


La 45 ème semaine de cette année 2023 sera marquée par la série des congrès des partis du FLNKS : Le Parti de libération Kanak ( PALIKA ) , l’Union Calédonienne (UC) , l’Union progressiste Mélanésien ( UPM ) ainsi que le Rassemblement  Démocratique Océanien ( RDO).  Les militants convoqués à ces différents rendez vous ont eu à valider pour l’ensemble de ces organisations l’option suivante : Continuer le dialogue avec l Etat , sans pour autant perdre le cap de la pleine souveraineté . Chacun a dit avec ses mots , ses slogans ,  cette nécessité de ne pas lâcher sur les acquis de l’ADN mais par contre , continuer à discuter avec l’Etat pour aller plus loin.   On notera en passant qu’avant tous ces rendez vous , Calédonie Ensemble a fait la démarche auprès des représentant de ces partis dans les institutions pour évoquer avec eux la nécessité d’ouvrir un espace de dialogue entre les forces politiques locales avant l’arrivée du ministre.  Pour reprendre les termes utilisés pour poser cette démarche : rechercher un consensus à lla calédonienne . Cette initiative a été accueillie par les forces indépendantistes , alors que les forces de Droite elles ont répondu plutôt par une conférence de presse en déployant toutes les propositions qu’elles apporteront sur la table de discussion avec l’Etat .

Les indépendantistes , n’ont pas trop le choix que de continuer à dialoguer avec l’Etat , mais comme réaffirmé par tous : le cap c’est vers la pleine souveraineté du pays. Il n’y aura pas d’autres trajectoires.  Ce retour sur la table du dialogue , c’est simplement une question de tactique puisque dans l’ambiance politique du pays , depuis le dernier référendum , certains se pressent à vouloir de suite prendre la ligne droite , avec la signature d’un accord pour un nouveau statut , ignorant , le fait que ce dernier référendum a été boycotté par les indépendantistes, à vrai dire la moitié de la population du pays ne s’est pas rendue aux urnes.

Deux grilles de lecture , qui sont désormais ramenées à l’adhésion à la démarche de dialogue par une stratégie de méthodologie déployée par l’Etat , après tout la France joue son rôle , conformément à sa grille de lecture , et surtout en fonction des intérêts qu’elle entend continuer à défendre dans cette partie du monde.  Les rencontres à Paris , boycottées par les indépendantistes , ou encore la production de documents , comme ce que l’on a eu avant les référendums , et là ce sont ces documents martyr , qui sont arrivés sur la table de discussion dans une version , bien en deça des acquis de l’accord de Nouméa . C’est d’ailleurs la raison des déclarations faites par le camp indépendantiste , les taxant d’irrecevable , d’inacceptable.

En produisant ce genre de documents sachant d’avance quelles seront les positions des uns et des autres , c’es peut être un moyen d’obliger chacun des acteurs à préciser les projets qu’ils portent pour l’avenir institutionnel du pays.  Les indépendantistes ont déjà donné le ton qu’il ne s’agira pas de redescendre en dessous de ce que l’Accord de Nouméa préconise  pour tous les niveaux de la société.   Mais le souci c’est que les forces de droite voyant déjà d’un mauvais œil certaines dispositions de l’Accord de Nouméa , elles vont adhérer à ces documents martyr , considérant que ces nouvelles propositions sont juste là pour réajuster les choses par rapport au fait que les calédoniens ont voté pour rester dans la France lors du dernier référendum.  De cette vision , il y va de cette course au calendrier pour la réforme constitutionnelle , car c’est la seule façon de « violer » les principes du consensus .



Oups !!! un contexte compliqué est en train de se faire jour , via les déclarations des uns et des autres notamment sur des questions sensibles tel le corps électoral .  Et en toile de fond nous vivons un contexte économique tendu , au niveau mondial , que nos usines déjà en difficulté , peine à confirmer des plan de sauvegarde à effet positif dans un court terme.  Paris sonne presque le glas  de ces usines , si la Calédonie ne fait pas un effort pour aider à ce plan qui consisterait à réinjecter du cash , pour leur permettre de rattraper le niveau des couts de production pratiqués en Indonésie .

Donc à l’heure qu’il est , compte tenu des paramètres connus , la seule résolution pour continuer à donner de la perspective aux citoyens du pays : c’est de trouver rapidement une solution à ce dossier Mines/Métallurgie , afin d’éviter une situation pouvant aboutir à un chaos social , avec un système de protection sociale qui risque fort de péricliter  par voie de conséquence.

Mais pour une lecture plutôt dynamique c’est de faire le constat de toute l’expression de ces problèmes , et de se dire qu’enfin on perçoit désormais que le développement de l’économie du pays est bâti sur du « sable » et non pas sur le « roc » comme dicté par un parabole biblique. Cependant dès lors que les causes sont identifiées , c’est déjà le début des solutions à approfondir et optimiser.

Attendons l’arrivée du ministre , et la suite des discussions pour essayer de franchir une nouvelle étape dans le décryptage  de la situation réelle du pays.

 

Essai – Naku press : du 15 novembre 2023

 


samedi 11 novembre 2023

LES DONNEES STATISTIQUES : LA "BONNE POIRE" POUR LA FALSIFICATION DE L INFORMATION !!!!

 

Quand l’argumentaire politique pèche , les chiffres sont les données faciles à manipuler pour installer une idée dans l’opinion .La technique comparative est la plus utilisée pour donner sens à une évolution dans le temps d’une situation ou d’un phénomène impactant la vie d’une société . La caractéristique d’une telle technique est le choix de la référence , cela peut être une année, un modèle économique , ou encore les données d’un pays ….  Cette référence est importante dans le sens ou elle va constituer l’élément clé de la comparaison .

La crise sanitaire qu a impacté l’économie mondiale des années  , 2020, 2021 , a mis un coup d’arrêt au mouvement d’évolution qui forme la dynamique d’un système social , économique et politique .  Cette crise a contraint tous les grands penseurs de ce monde à réviser leurs thèses , du fait de l’importance des pertes humaines , induisant un  affaiblissement du capital humain , celui qui reste désormais le moteur de toute évolution  ( humaine et technique) .

  Rapport de l'IEOM 2022  ( cp NP )
Cet impact est donc réalité , elle n’est pas qu’une conclusion mathématique et pourtant , certaines thèses , continuent à ignorer cette réalité et prennent les données de l’année 2019 comme référence . Certes qu’il faut bien retrouver un point d’ancrage , mais là où le bas blesse c’est quand la comparaison  va confirmer une analyse empirique du résultat en oubliant  de tempérer la valeur des chiffres par l’impact de la crise sanitaire  , qui a pu obliger certains mécanismes à réinitialiser leur méthode ou leur modèle .

Et les économistes , disons la tendance économétrique , qui ne jugent que par les chiffes , vont ignorer cette phase de crise, pour finalement trancher dans le vif et affirmer que tel ou tel modèle économique s’éloigne  des tendances en termes de croissance économique. C’est ainsi que l’on constate la rigidité des travaux de technocrates qui ne jurent que par la mécanique des chiffres. 

 (Les comptes economiques rapides de la NC en 2022)


Les médias et les orateurs de la place publique calédonienne consacrent des heures , et des colonnes entières dans des parutions , pour décrier l’impact négatif de cette crise sanitaire sur l’économie du pays . On se souvient du nombre d’entreprises contraintes de mettre la clé sous le paillasson , et à cela s’est ajouté cette instabilité politique ambiante liée à cette question d’avenir institutionnel toujours en débat.

Alors que les données revues et analysées en fonction de l’état de l’économie au lendemain de la crise , constate une réelle reprise  de l’économie , certes avec encore quelques secteurs à reconsidérer mais la logique mathématique constate réellement une nette évolution des indicateurs , entre 2020 et 2022 , ou encore de 2021 à 2022 . Encore une fois c’est le choix de l’année de référence qui fixe la conclusion. Et pour preuve nous vous renvoyons aux données de la dernière parution de l’IEOM sur les données de l’année 2022 , et la publication des comptes économiques rapides de la Nouvelle Calédonie en 2022 ( CEROM) .

Ces choix techniques opérés pour monter un discours , vont tromper l’opinion pour la maintenir dans une vision continuellement négative des choses.  Dans le pays certains grands orateurs de la place publique se donnent à cœur joie d’employer cette technique de lecture pour continuer à ignorer  l’impact  positif de fait,   d’un mouvement presque naturel d’une année à une autre , avec des indicateurs affichant des ratios positifs.  

Vigilance donc par rapport à ces discours qui effraient avec des chiffres , restons sur des grilles de lecture posées sur des logiques objectives prenant en  compte les multitudes de paramètres qui concourent à l’évolution d’une situation .  Par les temps qui courent , ceux qui n’ont plus que la parole pour exister s’adonnent à cette tactique pour meubler cette froideur laissée par le constat amer de cette capacité du pouvoir en place à relever des défis. Ces défis dont les origines nous laissent parfois interrogateurs.   Mais dès l'instant où  l’intérêt général du pays  est notre maitre mot , les défis ne sont plus  des contraintes à  part , mais ils  deviennent le lot du quotidien du pouvoir en place. Et c’est cette force qui va relativiser l’impact de ces thèses qui s’attardent à de la désinformation . Car la force de la réalité restera la seule vérité.

C’était notre essai pour une autre grille de lecture de certaines déclarations de la classe politique calédonienne.

Naku press : Publication du 11 novembre 2023

 Annexe : Cerom : comptes economiques rapides de la Nouvelle Calédonie en 2022

 


 

 



 Naku press : Publication  11 Novembre 2023