A l’heure où le bien être d’un pays se mesure par des ratios tels le taux de
croissance occultant certaines réalités , d’autres repères ont aussi leur
vérité. Naku press publie ici un extrait de l’ouvrage dont la présentation fait
l’objet de notre rubrique « Citation du mois ».
« l’être
humain ne peut être une simple variable d’ajustement, ni l’objet de discours
moralisateurs aux frontières d’une économie s’érigeant en absolu. L’économie
échoue à être sa propre fin ; elle doit être pilotée, régulée par une
conception de l’homme, non l’homo économicus de la pensée libérale mais l’homme
concret et esprit, vivant en communauté et dans le cosmos. « Il ne s’agit pas de plaquer un social correctif,
palliatif sur une économie engendrant de soi un mal humain ; il s’agit de
préconiser et de chercher à mettre en place un régime économique intégralement
social et intégralement personnaliste, en même temps que très différencié, qui
réponde aux deux principes qui font partie du patrimoine commune de
l’humanité : le respect actif de la personne, l’instauration efficace du
bien commun ».
Les
sociétés équilibrées ont la suffisance et la sécurité pour tous les biens
primaires ; les sociétés prospères ont l’abondance de biens
secondaires ; les sociétés cultivées ont la création et la jouissance des
biens tertiaires. Equilibre, prospérité, culture caractérisent une civilisation
du progrès ».
Naku press : Mise en ligne le 19/10/2012 à
22h14