03 juillet 2010
PAUVRE GABON DIRIGÉ PAR DES LAQUAIS DE LA FRANCE RACISTE ET PARASITE
LE GABON LUI VA DE SCANDALE EN SCANDALE. UN MONTAGE FINANCIER DÉGOÛTANT
Dans la république bananière qu’est le Gabon, le pouvoir Ali Bongo impose aux gabonais la sous information et l’ignorance des vrais enjeux, tout en distribuant des pagnes Bongo à nos villageois en leur promettant l’émergence. Voici que sont révélés les mécanismes par lesquels ce régime satisfait aux exigences de ses vrais maitres. Nous vous le disions dans un billet précédent et la presse spécialisée en parle en détails, Eramet, le géant Français de la métallurgie a d’énormes problèmes financiers, il lui faut beaucoup d’investissement frais. Ali Bongo va s’endetter, au nom du Gabon, à une proportion de 500 milliards de francs FCA qu’il va reverser à Eramet pour combler les besoins financiers de cette entreprise Française.
Nous vous décrivons ici un montage financier plus que scandaleux, mais dont personne n’ose parler au Gabon.
Acte 1 : Eramet souffre et a besoin de cash
Les journaux se spécialisant dans la spéculation minière, nous disent que la sante financière d’Eramet est au plus bas, à tel point que l’un des principaux actionnaires dans le capital de cette société, l’autre Français Areva, a décidé de se retirer d’Eramet. Sachant qu’Areva contrôle environ 36% d’Eramet, c’est environs 3600 milliards de francs CFA qui vont sortir de ce capital. Cette somme colossale, il faut qu’Eramet la trouve chez d’autres investisseurs. Mais les actions d’Eramet n’attirent pas les investisseurs chevronnés. Alors qui sont les bons pigeons à qui on peut vendre ce bois mort ? Mais les dirigeants gabonais bien sûr. Le PDG d’Eramet ordonne donc à Ali Bongo de se porter acquéreur des parts dans le capital d’Eramet et Ali Bongo répond « oui chef, tout de suite ! ».
Acte 2 : Le Gabon est en cessation de paiement.
Où Ali Bongo va-t-il trouver l’argent ?
C’est là où les français qui contrôlent Ali Bongo vont se montrer ingénieux. Ils ficèlent un montage financier mené de A à Z par des mains expertes, qui aura des conséquences dramatiques sur les populations gabonaises pendant plusieurs générations. Le groupe Eramet propose à Ali Bongo de souscrire un prêt de 500 milliards de francs CFA au nom du Gabon, auprès de la BANQUE MÈRE DE CE MÊME GROUPE ERAMET. En effet, c’est la Banque Rothschild qui est le banquier d'Eramet, et qui est en train de prêter au Gabon les 500 milliards qui doivent servir à l’entrée dans le capital d’Eramet. Cher compatriote, comprenez bien ce qui se passe sous votre nez : la société Eramet est une création de la famille Rothschild, elle s’appelait « Société Le Nickel » et fut créée en 1880. C’est donc la banque de cette famille qui va prêter les 500 milliards de francs CFA dont Ali Bongo a besoin pour acquérir 5% des parts d’Eramet. Vous comprenez donc le cercle vicieux. L’argent ne sortira même pas des coffres de cette banque, puisque c’est Eramet qui est le bénéficiaire de cet argent et Eramet et Rothschild sont jumeaux. Donc les Gabonais vont se retrouver à devoir à la banque Rothschild 500 milliards de francs CFA à un taux d’intérêt d’au moins 15% annuel, sur 30 ans. Si on fait un peu d’arithmétique, on s’aperçoit que c’est environ plus de 2000 milliards de francs CFA que nous allons rembourser. Ceux qui veulent des informations complémentaires sur cet ignoble montage financier, peuvent se les procurer auprès de la revue « La Lettre du Continent », dans sa dernière livraison.
Acte 3 : Que gagne le Gabon dans cette arnaque que nous devrons tous rembourser pendant des générations ?
Que nenni ! Pas un mot ne filtre du gouvernement « de l’émergence » à ce sujet. Ce dossier est classé top secret et seuls les parents ont voix au chapitre, c’est à dire Magloire Ngambia et Henri-Claude Oyima. Même Paul Biyoghe-Mba ne voit ni les tenants, ni les aboutissants de ce dossier. Mais nos parlementaires qui ne sont qu’un mobilier démocratique pour la vitrine Gabon, n’ont jamais débattu de quoi que ce soit concernant ce dossier. En fait ce dossier vient confirmer le pourquoi du maintient par la France à bout de bras, du pouvoir héréditaire Bongo au Gabon ; car ici il est question d’endetter des pauvres gabonais, qui souffrent de délestages, de chômage, de routes pas construites ou à moitié réalisées, d’hôpitaux manquant d'équipement et de personnel, d’une agriculture qui a besoin de se restructurer, d’infrastructures ferroviaires et aériennes en déliquescence etc., oui d’ignorer tous ces impératifs pressants, et aller d’abord porter secours à Eramet, dont la situation préoccupe les vrais maitres du Gabon.
Si vous avez compris cela, vous avec tout compris !
Source: Charlie M. - Le Gabon énervant