mercredi 2 juillet 2014

OCEANIA 21 DEUXIÈME SOMMET DES PAYS DU PACIFIQUE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Les médias de la place ont suffisamment fait écho de ces 3 jours de sommet qui viennent de se dérouler au siège de la CPS à Nouméa , prochainement nous aurons la résolution finale avec les grandes recommandations. De l'énergie, de la ressource en eau potable, de l'agriculture bio , du traitement des déchets, des thèmes déjà abordés et pris en charge par le milieu associatif, mais s'agissant d'actions à plus grande échelle, le sommet est là pour interpeller  les nations. Les petits pays du Pacifique, parmi les premiers à être réellement menacés par la montée des eaux , veulent faire entendre leurs voix dans les prochaines rencontres internationales qui aborderont la problématique des conséquences du changement climatique.  Naku press se fera donc le relais de la résolution finale de ce deuxième sommet d'Océania 21 dès la publication officielle du dit document. Pour le moment pour faire écho à ce sommet qui vient de se terminer, Naku press vous propose un article tiré du site de la revue : Témoignages , et qui présente le cas de l'île de  DIOGUE au Sénégal, menacée réellement par la montée des eaux. Bonne lecture !!!


Au Sud du Sénégal


L’île de Diogué, située à l’embouchure du fleuve Casamance, au sud du Sénégal, est menacée de disparition, a indiqué, jeudi dans ladite localité, le chef de la Division régionale de l’Environnement et des Etablissements classés de Ziguinchor, Khadim Niasse, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement.

’’Diogué est menacé, c’est la raison pour laquelle, dans le cadre de sa politique de protection du littoral, l’Etat a élaboré un plan de gestion intégrée de la zone côtière et Diogué fait partie des sites-pilote. Donc l’Etat est conscient de l’avancée de la mer et cela fait partie de ses préoccupations. Raison pour laquelle, il y a même trois projets en cours de réalisation pour ralentir l’avancée de la mer sur l’île de Diogué’’, a confié Khadim Niasse, soulignant que cet état de fait est un phénomène naturel, d’une part et, d’autre part, entropique dû aux effets des changements climatiques.
’’On note que la température augmente partout et ensuite il y a la dilatation des eaux et la fonte des glaciers, ce qui va augmenter le niveau de la mer. Au regard de la situation et de l’emplacement de Diogué, il n’y a pas de barrière naturelle. Donc, ça se comprend que le phénomène soit plus visible à Diogué qu’à Karabane (une autre île à l’embouchure du fleuve Casamance) et dans les autres zones. Selon les populations et ce que l’on constate, c’est plus de 500 mètres de plage qui sont perdus. Ce qui veut dire que s’il n’y a pas de digues d’ici quelques années, Diogué risque d’être rayé de la carte du Sénégal’’, a-t-il prévenu.
M. Niasse a souligné que parmi la panoplie de projets que l’Etat du Sénégal veut mettre en œuvre pour sauver cette belle île, il y a le reboisement, la construction de digues, etc,

A signaler que Diogué est une île habitée essentiellement par des pêcheurs et commerçants, on y note de fortes colonies de ressortissants ouest-africains, notamment des Ghanéens, des Maliens et des Guinéens de Conakry.

Naku press : Mise en ligne le 2 Juillet 2014