Les collectivités publiques actionnaires majoritaires dans cette société, font les calculs, cherchent encore une marge à exploiter pour pouvoir continuer l’application des mesures du plan de redressement de la société voté par le congrès du Pays. L’économie des îles est bloquée, la presse s’exprime en millions de francs perdus pour parler des conséquences de cette crise.
Peu d’intervention médiatique des instances dirigeantes de la société, une posture classique dans de telle situation, mais on ose penser que l’on ne reste pas observateur, on cherche aussi des solutions.
Le gouvernement s’est exprimé axant sa communication sur la nécessité d’un schéma directeur des transports pour le pays, au même titre que les autres secteurs d’activité, ayant un impact important sur l’économie du pays.
Chacun campe sur ses propres axes de communication, en attendant les «petites gens» se débrouillent pour venir sur Nouméa, pour se soigner ou aller aux Iles pour enterrer un proche. Quand les décideurs voudront bien s’asseoir autour d’une table pour trouver une solution, Aircal retrouvera ses ailes, et la population enfin soulagée. Une réunion est déjà programmée par le gouvernement pour le 10/08/2011. A Nouméa, pas à La Foa comme cela a été dit faussement...
Côté affaires «louches» - après le comité des signataires où chaque courant politique a pu tirer ses marrons du feu, Gomes, le chef de Calédonie Ensemble est régulier dans les colonnes du quotidien local (Les Nouvelles Calédoniennes) avec les affaires quelque louches : des climatiseurs sur l’usine de Goro, des subventions accordées aux associations wallisiennes et futuniennes. Un exemple pour confirmer la version moderne (du moins dans un certain milieu) de la politique : histoire de fonds de commerce. Mais s’agissant de fonds des contribuables, alors l’appareil judiciaire est là pour être sollicité à la régulation. Heureusement encore que l’intérêt général a encore de quoi se défendre…
Le dossier Vie Chère : l’intersyndicale, elle aussi, est allée manifester devant le tribunal de Nouméa pour réclamer une application stricte des textes, en matière de publication des bilans de toutes les sociétés de la place. Sur les 10 000 existantes, seules 6400 ont publié leur bilan ! Et, le reste ? L’intersyndicale parle d’accords économiques et sociaux, elle attend ce débat avec les décideurs du pays.
La flamme des jeux continue son parcours dans le pays, entraînant organisation, mobilisation et liesse dans les établissements scolaires en particulier. La flamme qui annonce l’arrivée des autres frères de la région pour des compétitions sportives, c’est aussi quelque part saluer cette ouverture sur notre région, celle du bassin pacifique.
Et enfin Naku press terminera ce petit rétrospectif par cette exposition et Ateliers vannerie organisée par la Commission de la Femme de la Province nord, dans la commune de Waawiluu. Une initiative si petite soit elle, mais parlante, car elle cause de la culture, de l’économie, du savoir faire, de l’utilisation des éléments de la nature pour des besoins très pratiques de la vie (le sac pour transporter des affaires, le chapeau pour se protéger du soleil, la natte pour se poser ou dormir, etc). Pour un petit retour sur l’histoire : la natte, dans certaine région de la Grande Terre, a servi à enrouler les morts avant d’aller les déposer soit dans des grottes ou sur les cimes des grands arbres.
Et enfin, la vieille dame, la SLN qui déplore les conditions météo avec les premières conséquences sur sa production. En même temps, elle laisse passer quelques informations sur des projets : l’ouverture d’une usine à WEDA Bay en Indonésie en fin 2012, - la situation du dossier de sa centrale électrique avec le difficile choix à faire entre le charbon ou le gaz (sachant que le gaz est moins polluant mais plus coûteux), la veille dame attend bien une confirmation d’aide soit de l’Etat ou de la Nouvelle Calédonie.
Naku press avec sa plume et sa lecture de l’actualité via la presse locale.
Mise en ligne le 31/07/2011 à 14h21