lundi 14 mars 2011

Sortir des analyses stéréotypées, c'est construire un pays nouveau !

Aujourd'hui, il est temps de sortir des analyses politiques stéréotypées pour ne pas tomber dans la caricature. Il faut renouveler les schémas d’analyse politique devenus trop simplistes. Ceux qui les développent ont, en fait, d’autres préoccupations éloignées de l’intérêt général. Bien souvent, ils comportent en eux-mêmes des rancoeurs plus ou moins personnels. Ces rancoeurs ou plutôt ces contentieux remontent dans un passé, parfois, lointain mais inexplicable.

Il faut également renouveler la classe politique. La construction d’un pays nouveau est un défi gigantesque. Les incompétents, les cumulateurs de mandats, les « vieux »,…constituent des blocages. Pourtant, ils ne doivent pas freiner cette soif d’ériger un monde nouveau à partir d’une Histoire singulière composée d’histoires…
Les incompétents ont été malheureusement choisis car ils répondaient à des critères liés à l’électoralisme pur. Le régionalisme, le localisme et le tribalisme sont des abus à une volonté légitime de faire représenter une région ou une tribu.
Les cumulateurs de mandats sont de la pire espèce qui considèrent, à chaque fois, qu’ils sont indispensables et incontournables. Ce sont les seuls capables… Sans eux, la terre ne tournerait pas comme il faut ! Ils peuvent cumuler sans état d’âme des mandats municipaux, provinciaux et nationaux. Même l’absentéisme avéré et notoire ne leur fait pas peur !
Les « vieux » ? Effectivement, il faut renouveler la classe politique. Les « vieux » s’accrochent au pouvoir ou aux miettes du pouvoir… Le renouvellement de la classe politique et donc des « vieux » n’est pas synonyme d’irrespect !

Or, poser la problématique du nécessaire renouvellement de l’analyse politique nécessite certaines conditions. En effet, il faut en mesure de le poser. Pour cela, il est très important d’exercer actuellement ou récemment une responsabilité institutionnelle et non institutionnelle. La responsabilité institutionnelle doit être également à la fois ou successivement de pouvoir et de contre-pouvoir, de majorité et de minorité, d’exécutif ou d’opposition.
C’est de cet exercice là que découle une vision globale et nationale indispensable.

Avant tout, la pratique doit être « d’actualité » ou récente. Même si les expériences passées ne sont pas à négliger, loin de là, la pratique « actuelle » permet d’éviter de s’accrocher aux choses du passé ou à des contentieux que les nouvelles générations ne comprennent rien… C’est du passéisme !


Sortir des analyses stéréotypées, c’est construire un pays nouveau !