mardi 1 février 2011

"Nous sommes, nous, PTOM, et notamment les PTOM français, des petits bouts d'Europe..."

Selon Gomès P, le président du gouvernement du pays, "nous sommes, nous, PTOM, et notamment les PTOM français, des petits bouts d'Europe...". Ce qui a fait réagir un ami... Réaction...

Bonjour Sylvain,

Le discours de Philippe Gomès est vraiment décevant : nous sommes des petits bouts d’Europe, les valeurs de l’Europe…. Accepter les financements de l’Europe est une chose, en épouser les valeurs en est une autre. Tout ça est quand même un peu loin de la réalité calédonienne et notamment de l’accord de Nouméa qu’il évoque à tout bout de champs. C’est quoi ce qu’il propose : le destin commun européen… ? Je crois que ses propos trahissent sa pensée profonde qui se révèle de plus en plus néo colonialiste.

Amicalement.

B.

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Retranscription "mot à mot" d'une interview de P.Gomès réamisé par RNC le 1e février 2011 sur le PTOM....

Journaliste : Les représentants des pays et territoires d'outre-mer français de l'Europe se retrouvaient, eux, à Paris, pour préparer le document qu'ils vont soumettre aux instances européennes, lors du prochain forum des PTOM à Nouméa, ce sera le 28 février, chez nous donc. C'est la Nouvelle-Calédonie qui assume la présidence tournante de l'association des pays et territoires d'outre-mer, cette année. Et le président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Philippe Gomès, est plutôt optimiste quant aux résultats de ce forum. Il a expliqué pourquoi :

Philippe Gomès : Nous souhaitons avoir des thématiques qui soient identifiées, où l'Europe nous apporte son expertise et des financements plus importants. C'est notamment tout ce qui relève de l'environnement, de la recherche, de l'innovation, où les PTOM ont une vraie valeur ajoutée, où ils doivent pouvoir continuer à progresser avec le concours de l'Europe. Le deuxième aspect, c'est que nous sommes, nous, PTOM, et notamment les PTOM français, des petits bouts d'Europe. Partout dans le monde, nous véhiculons les valeurs de l'Europe, les convictions de l'Europe, les projets de l'Europe. Nous véhiculons des notions aussi essentielles que celles de bonne gouvernance ou de développement durable. Et à ce titre-là, nous devons bénéficier de la part de l'Europe, parce que nous portons sa voix partout dans le monde, je dirais, de davantage de considération, de prise en compte de nos particularités, de nos spécificités, de nos besoins. C'est ça aussi que veut exprimer la position commune qui aura vocation à être adoptée par les quatre États membres, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas et Danemark, et des 21 PTOM qui relèvent de ces quatre États membres, lors de la conférence qui se tiendra à Nouméa, le 28 février prochain.