Harold Martin : Son amour viscéral pour cette terre, pour les hommes et pour les femmes qui y vivent, un amour e un attachement exprimés dès les premières lignes de son récit où il déclare : "
Journaliste : Et les élus ont observé une minute de silence à la mémoire de Georges Chatenay, en présence de sa veuve, Marie-Thérèse, et de son fils, Laurent.
Les élus ont ensuite entamé l'examen du compte administratif 2009. Une séance que vous suivez pour nous, Nathalie :
Journaliste : Le compte administratif retrace les dépenses qui ont effectivement été réalisées durant l'exercice 2009. Rappelons que
Philippe Michel : Ce résultat négatif est d'abord imputable à l'effondrement des recettes de la fiscalité métallurgique et minière, moins 83 %, au regard de produits antérieurs d'un niveau tout à fait exceptionnel. Mais pour autant, les perspectives de rendement de l'IS sont sensiblement meilleurs pour l'année prochaine, compte tenu du redressement des cours du nickel.
Journaliste : Philippe Michel évoque aussi des opérations exceptionnelles, comme le programme de construction pour les jeux du Pacifique ou bien les répercussions du rachat des parts de l'État dans la société Enercal. Au nom du Rassemblement UMP, Georges Naturel souligne qu'une autre gestion publique était possible. Il rappelle la création d'un fonds pour les générations futures pour lequel son parti militait depuis 2007, mais en vain. Un tel fonds aurait été alimenté par les recettes issues du nickel durant la période de vaches grasses, de la fiscalité nickel. Aujourd'hui, il ne reste plus rien de ces richesses. Un Rassemblement UMP critique, mais qui en appelle à la responsabilité de tous. Georges Naturel :
Georges Naturel : Ces caractéristiques financières et leurs graves conséquences, nous en prenons la pleine mesure aujourd'hui. Ici, pour
Journaliste : Pour l'Avenir ensemble, Pascal Vittori s'interroge : comment pourra-t-on financer tout ce que Philippe Gomès avait promis dans son discours de politique générale, il y a un an, en tant que président du Gouvernement ? Pascal Vittori qui donne même un conseil :
Pascal Vittori : En matière de dépenses de fonctionnement, le Gouvernement, lui-même, doit montrer l'exemple et réduire ses dépenses de fonctionnement et de communication, s'il veut que sa politique de rigueur soit comprise et acceptée.
Journaliste : Didier Leroux, lui, prend la défense des chefs d'entreprises pour qui, dit-il, la politique du Gouvernement est désordonnée, incohérente et pleine d'effets d'annonce contradictoires. Comme Calédonie ensemble, le Rassemblement et l'Avenir ensemble, le groupe UNI a voté pour le compte administratif 2009, mais en lançant un avertissement par la voie de Jean-Pierre Djaiwé :
Jean-Pierre Djaiwé : Nous ne pouvons plus continuer à naviguer à vue. Il faut donc doter notre pays d'outils modernes de pilotage et nous saluons l'initiative prise par le Gouvernement en faveur de la convention avec l'AFD. D'autres mesures décidées doivent rapidement être mises en œuvre : il s'agit de la réforme des statuts de la fonction publique, du schéma d'aménagement et de développement.
Journaliste : Le Parti travailliste et le groupe FLNKS se sont abstenus. Le premier reprenant sa position de principe de ne pas se prononcer sur un texte à l'élaboration duquel il n'a pas participé. L'abstention du groupe FLNKS est l'expression d'une critique par la voix de Sylvain Pabouty :
Sylvain Pabouty : Une mandature qui aurait pu garantir, dans un contexte de croissance soutenue régulière, à
Journaliste : Et après le compte administratif, les élus ont commencé l'examen du budget supplémentaire 2010.
Journaliste : Le projet se monte à une enveloppe de près de 35 milliards de francs, et nous ne sommes qu'à la moitié de l'examen de ces différents postes. Il est question des engagements de la dernière ligne droite, de la réalisation des infrastructures sportives pour les jeux du Pacifique. Il est question aussi d'adapter la dotation aux provinces et aux communes, avec 1,8 milliard supplémentaire. Un budget supplémentaire qui, comme le veut l'usage, est plus une étape technique que politique. Mais cela n'empêche pas les débats. Ainsi, plusieurs élus se sont interrogés sur le coût exact du grand débat sur l'école pour lequel 120 millions de francs avaient été inscrits pour l'année 2010, et sans doute 20 millions supplémentaires qui seront inscrits pour l'année 2011.