Dans le cadre des élections provinciales en mai 2009, donc l'année dernière, le FLNKS dans la Province Sud a établi, selon la procédure habituelle, une profession de foi. A la veille de l'adoption des signes identitaires du pays, Madoy se souvient, bizaremment, de cette profession de foi. Ayons la foi jusqu'en 2014...
L’histoire de ce Pays, c’est avant tout celle du Peuple Kanak, de sa dignité, de son lien à la terre, de ses règles sociétales nées depuis la nuit des temps. C’est l’histoire de son combat.
L’histoire de ce Pays, c’est aussi le passé colonial, ce sont les déportés, privés de leur liberté et blessés dans leur dignité.
L’histoire de ce Pays, c’est aussi celle de ces travailleurs venus d’Europe, d’Asie, des Caraïbes et de l’Océanie.
Depuis sa création en septembre 1984, le FLNKS a incarné et incarne toujours la représentation et la revendication du peuple Kanak dans le paysage politique national et international.
Le combat fût difficile et douloureux. Difficile car il a fallu faire face à l’intransigeance de la Droite locale soutenue par l’Etat. Douloureux car le tribut a été lourd à payer.
Le rapport de force qu’il a fallu engager et les conséquences tragiques qui en découlent ont abouti à la prise en compte de notre existence et d’y apporter des solutions au travers des Accords de Matignon d’abord puis de l’Accord de Nouméa ensuite.
Il demeure encore des lacunes qu’il nous faut combler. Et c’est que le FLNKS tente de faire au sein des Assemblées de province, au Congrès et au Gouvernement aussi en cette année 2009, année charnière, notre Coalition se doit d’être présente à la province Sud. Il est de notre devoir de donner le tempo à cette dernière mandature. Les erreurs de stratégie en 2004, nées des divisions internes ont laissé des traces qu’il nous faut gommer à travers l’unité.
Et c’est avec cet état d’esprit que le FLNKS se lance dans les provinciales du 10 mai prochain notamment en province Sud.
Le FLNKS a la ferme volonté de lutter contre les déséquilibres sociaux et de mieux partager la richesse produite. On ne peut en effet accepter qu’avec un taux de croissance plus élevé qu’en France. Notre pays ne puisse faire bénéficier qu’à une seule partie de la population.
Comment accepter aussi que les marges des importateurs soient si élevées comparées à celles de la France avec pour conséquences la flambée des prix qui touche plus particulièrement les populations les moins monétarisées ?
Le FLNKS exigera, une fois ses candidats élus, qu’un audit soit élaboré sur l’économie du Pays.
Le FLNKS a également la volonté de protéger et de préserver l’environnement pour les générations futures, d’améliorer les systèmes de formation et d’accès à la santé, d’impulser un développement durable créateur de richesses afin de se sortir de l’assistanat, de s’ouvrir d’avantage vers la région Pacifique, bref de sortir des rapports coloniaux et de bâtir avec les citoyens un avenir nouveau et une communauté de destin. Nos préoccupations sont aujourd’hui largement partagées par les différentes couches de la population calédonienne.
Mais parce que l’évolution des mentalités remet en cause un certain nombre d’intérêts, de privilèges et bouscules des situations acquises, des manœuvres de déstabilisation s’organisent pour contrer la mise en œuvre de l’Accord de Nouméa et du processus d’émancipation qui sous-tend.
L’Accord de Nouméa que notre organisation politique a signé, est un résultat historique pour le peuple Kanak et l’avenir de son Pays KANAKY. Dans les conditions d’aujourd’hui, cet Accord constitue le seul cadre politique susceptible à la fois de répondre aux aspirations de notre peuple mais également d’offrir une perspective durable pour toutes les communautés vivant dans notre Pays.
Nos adversaires politiques n’ont pas d’autre perspective à part celle de s’accrocher à la France et aux privilèges qui sous-tendent.
Le dimanche 10 mai, c’est l’ultime chance pour nous d’envoyer des représentants à l’Assemblée de la province Sud. Il n’y a qu’un seul tour. Il est temps de prendre le train en marche. Le dimanche 10 mai, il faut voter utile, il faut voter la seule liste unitaire du FLNKS et c’est celle que tire ROCH WAMYTAN.
L’histoire de ce Pays, c’est avant tout celle du Peuple Kanak, de sa dignité, de son lien à la terre, de ses règles sociétales nées depuis la nuit des temps. C’est l’histoire de son combat.
L’histoire de ce Pays, c’est aussi le passé colonial, ce sont les déportés, privés de leur liberté et blessés dans leur dignité.
L’histoire de ce Pays, c’est aussi celle de ces travailleurs venus d’Europe, d’Asie, des Caraïbes et de l’Océanie.
Depuis sa création en septembre 1984, le FLNKS a incarné et incarne toujours la représentation et la revendication du peuple Kanak dans le paysage politique national et international.
Le combat fût difficile et douloureux. Difficile car il a fallu faire face à l’intransigeance de la Droite locale soutenue par l’Etat. Douloureux car le tribut a été lourd à payer.
Le rapport de force qu’il a fallu engager et les conséquences tragiques qui en découlent ont abouti à la prise en compte de notre existence et d’y apporter des solutions au travers des Accords de Matignon d’abord puis de l’Accord de Nouméa ensuite.
Il demeure encore des lacunes qu’il nous faut combler. Et c’est que le FLNKS tente de faire au sein des Assemblées de province, au Congrès et au Gouvernement aussi en cette année 2009, année charnière, notre Coalition se doit d’être présente à la province Sud. Il est de notre devoir de donner le tempo à cette dernière mandature. Les erreurs de stratégie en 2004, nées des divisions internes ont laissé des traces qu’il nous faut gommer à travers l’unité.
Et c’est avec cet état d’esprit que le FLNKS se lance dans les provinciales du 10 mai prochain notamment en province Sud.
Le FLNKS a la ferme volonté de lutter contre les déséquilibres sociaux et de mieux partager la richesse produite. On ne peut en effet accepter qu’avec un taux de croissance plus élevé qu’en France. Notre pays ne puisse faire bénéficier qu’à une seule partie de la population.
Comment accepter aussi que les marges des importateurs soient si élevées comparées à celles de la France avec pour conséquences la flambée des prix qui touche plus particulièrement les populations les moins monétarisées ?
Le FLNKS exigera, une fois ses candidats élus, qu’un audit soit élaboré sur l’économie du Pays.
Le FLNKS a également la volonté de protéger et de préserver l’environnement pour les générations futures, d’améliorer les systèmes de formation et d’accès à la santé, d’impulser un développement durable créateur de richesses afin de se sortir de l’assistanat, de s’ouvrir d’avantage vers la région Pacifique, bref de sortir des rapports coloniaux et de bâtir avec les citoyens un avenir nouveau et une communauté de destin. Nos préoccupations sont aujourd’hui largement partagées par les différentes couches de la population calédonienne.
Mais parce que l’évolution des mentalités remet en cause un certain nombre d’intérêts, de privilèges et bouscules des situations acquises, des manœuvres de déstabilisation s’organisent pour contrer la mise en œuvre de l’Accord de Nouméa et du processus d’émancipation qui sous-tend.
L’Accord de Nouméa que notre organisation politique a signé, est un résultat historique pour le peuple Kanak et l’avenir de son Pays KANAKY. Dans les conditions d’aujourd’hui, cet Accord constitue le seul cadre politique susceptible à la fois de répondre aux aspirations de notre peuple mais également d’offrir une perspective durable pour toutes les communautés vivant dans notre Pays.
Nos adversaires politiques n’ont pas d’autre perspective à part celle de s’accrocher à la France et aux privilèges qui sous-tendent.
Le dimanche 10 mai, c’est l’ultime chance pour nous d’envoyer des représentants à l’Assemblée de la province Sud. Il n’y a qu’un seul tour. Il est temps de prendre le train en marche. Le dimanche 10 mai, il faut voter utile, il faut voter la seule liste unitaire du FLNKS et c’est celle que tire ROCH WAMYTAN.