vendredi 11 janvier 2019

DES PROPOS QUI FACHENT !!!! LA MINISTRE DES OUTRE MERS A FAIT UN LOUPE UN PEU TROP PRO INDEPENDANTISTE !!


La dernière en date  la ministre des outres mers lors d’un ITV a prononcé le mot : « la calédonie associée à la France «  .qui va là , les gardiens du temple français ont levé les boucliers comme pour se protéger contre cette agression ou on va plutôt dire que les réactions ne se sont pas fait attendre , attention on veille aux grains !!!!
( congres de la NC : l'endroit des discussions politiques
pour retrouver le dialogue !!!! -Cp/NP)
On va dire que cela devient un peu monnaie courante de faire rectifier les discours quand il y a un mot qui fâche, cela prouve que les mots ont tout leur sens, surtout qu’après un résultat inattendu au référendum, l’Etat français n’a pas intérêt à s’hasarder dans une terminologie jugée trop partisane.  Dure, dure la tâche de trouver les mots pour faire évoluer le débat.  Dans toute situation il y a la carte des mots, et celle du bulletin de vote, l’expression du peuple. Dans le cas présent, c’est vrai que la carte du vote a donné un résultat où à la limite il n’y a pas eu de gagnant d’autant plus que les 57% en deça des prévisions, n’ont pas fait allégresse dans le camp loyaliste.. Eux mêmes déclarent, qu’il ne faut pas voler leur victoire du 4 novembre ,  mais autant  le soir même des résultats, c’était plutôt des profils bas que l’on a vu dans les médias. Bref   c’était l’étape du 4 Novembre.

L’ACTUALITÉ DU DISCOURS AU LENDEMAIN DU REFERENDUM ET AUX PREMIERES LUEURS  DE L’ANNÉE 2019

Dans les colonnes des médias écrits de ce premier mois de l’année, on se dépêche de savoir ce qu’attendent les politiques de  l’année 2019   Et voici les mots clés que l’on peut relever : dans le camp loyaliste : paix, confiance, valeurs, réinventer la sortie de l’accord de Nouméa, et dans le camp indépendantiste : gagner les provinciales de 2019  , poursuivre le travail de réforme. Les tons sont donnés,  mais dommage que l’on perçoit toujours ce sentiment de faire du surplace, ou alors d’une marche à 5km  heure , du côté de ceux qui partagent l’idée de revoir le modèle de société mais tout en gardant le lien avec la France.  160 années de vie commune c’est beaucoup on peut comprendre peut être une part de nostalgie, on va parler de nostalgie car d’un point de vue fondamental  l’approbation de l’accord de Nouméa, c’est approuver le processus d’émancipation qui est actuellement en cours.

( place du mwaka ….. CP/NP)

LE FIL DE LA REFLEXION DE FOND SUR LE CHEMINEMENT DE LA NOUVELLE CALÉDONIE

cp /divers 
Un peu dure de trouver un terrain de dialogue quand on voit une telle divergence dans la compréhension d’une feuille de route approuvée par tous. Mais en politique chacun doit trouver les termes ou les arguments pour continuer à exister. Du problème de la colonisation qui a été la contradiction principale portée par les indépendantistes kanak depuis des lustres dans le pays, l’évolution de la réflexion avec  la droite locale  (par principe relais de l’Etat français) et le gouvernement français a suscité une nouvelle  approche de la problématique, c’est ce qui a permis la signature d’abord de l’accord de Nainville les Roches. Une partie des participants au débat n’a pas signé cet accord. On peut dire que ce premier pas  du fameux « faire chemin ensemble »,  n’a pas été compris. Le débat continue et on arrive aux évènements qui ont fait la période des évènements , jusqu’à la signature de l’accord de Matignon, cet accord qui peut être interprété comme une suite de la démarche que les indépendantistes ont engagée à Nainville les Roches.  L’accord de Matignon a permis un premier partage des leviers de commande des affaires du pays, (sur le plan politique et sur le plan économique). . C’était donc une expérimentation de l’équilibre nécessaire pour enrayer les  déséquilibres d’un système colonial.  Après cette première étape, l’expérience a démontré que l’on pouvait aller plus loin dans la gestion du pays, pour être une entité à part , libre de ses actes. C’est donc la négociation de  l’accord de Nouméa .  Ce nouveau cadre a obligé l’Etat à reconnaître les erreurs du passé, et de projeter l’avenir de la  Nouvelle Calédonie dans un processus d’émancipation,  qui se traduira par des transferts progressifs des compétences, ou encore un retour de souveraineté  à la Nouvelle Calédonie. De tout cet élan qui a demandé à chacun des acteurs de la politique de se transcender pour toujours tenir compte de l’autre,  c’était la coopération qui devait  scléroser les bases de la nouvelle nation  bâtie avec tout le monde.  Mais le cours normal du traitement de la problématique coloniale a été simplement dépassé par une démarche politique politicienne trop exigente et surtout trop présente , de la part de ceux qui ont toujours évolué  dans le « mouv » tout en regardant la boussole de leurs petits privilèges  Et c’est cette fâcheuse approche de  la sphère publique qui retarde un processus  scientifique, et éthique pour instaurer définitivement une société équitable où tout le monde pourrait vivre en harmonie avec son environnement et être même acteur du développement du pays .

D’UNE PETITE CONCLUSION

( place du Mwaka - la place de la parole - 2010 ( cp -NP)
D’une prise de conscience collective d’une situation inégalitaire et injuste, est née l’expérience de gestion institutionnelle partagée du pays, avec un temps d’apprentissage  et la dernière étape celle de la confirmation d’une coopération pour l’émergence d’une nouvelle nation : le débat s’est quelque peu brouillée car comme dirait un haut fonctionnaire : d e la Nouvelle Calédonie à Kanaky  au cœur d’une décolonisation inachevée ».  Beaucoup ont surfé sur les avantages de ce partenariat dans la gestion du pouvoir, mais n’ont pas intégré le véritable sens de la démarche de fond. Car une situation telle celle de la Nouvelle Calédonie demande à chaque instant une hauteur de vue pour ne pas laisser les contradictions du quotidien prendre le dessus. Car nous sommes bien  engagé dans une étape de transition.

Publication du 10 janvier 2019