jeudi 30 octobre 2014

FLASH INFO : Vanuatu la Chine confirme ne pas être au courant du projet d'usine annoncé par la compagnie minière MKM et le chinois Jin Peî

Il y a quelques semaines de cela , la presse calédonienne a fait état d'un projet d'usine de transformation de minerai à faible teneur au Vanuatu sur l'Ile de Santo. Ce projet concrétise un accord entre la compagnie minière MKM et le chinois Jin Pei. Les coutumiers de Santo n'ont pas attendu pour exprimer leur opposition car pas informées, et Radio Australie , vient de confirmer également la méconnaissance de ce projet par les autorités chinoises. Naku press vous renvoi sur sa page : "LES BRUITS DE LA REGION " pour plus de précisions.  Bonne lecture.

Naku press : Mise en ligne le 30 octobre 2014

FLASH INFO : L'Elysée , confirme la visite de François Hollande en Océanie

François HOLLANDE sera bien dans la région à compter de mi novembre. Après la réunion du G20 qui se tiendra  à Brisbane les 15 et 16 Novembre 2014 , le chef de l'Etat français profitera pour faire quelques visites dont celle de Telopea une école franco australienne en Australie A noter que c'est la première fois dans l'histoire qu'un chef d'Etat français vienne en visite en Australie. Kanaky sera l'étape d'après , aux alentours du 18 Novembre 2014 où le président Hollande fera une allocution à la CPS entre autre. Naku press vous renvois sur sa page : "L ACTU DE NAKU PRESS ". Bonne lecture ... Au fil de l'actu...

 Naku press : Mise en ligne le 30 octobre 2014

mercredi 29 octobre 2014

KANAKY : de la contestation dans l’air en prévision de la visite du président de la répubilique française : François HOLLANDE.





A 15 jours de la venue de François HOLLANDE en pays kanak , la droite locale utilise toutes les opportunités médiatiques pour crier des évidences  pour leur camp : le maintien de la Nouvelle Calédonie dans la France.  C’est bien cela l’essentiel à retenir , et on dira qu’en fait rien n’a avancé du tout de leur côté . Depuis ils ont habillé cela avec des déclarations fracassantes à un moment de l’histoire de l’Accord de Nouméa par des propos : « l’ADN un véritable processus d’émancipation ou même de décolonisation »  - large autonomie, une petite nation dans la grande nation etc…. Bref des propos pour être dans le « mouv » comme dirait le langage de la rue .

2014 c’est la dernière mandature de l’Accord de Nouméa , le camp indépendantiste reste ferme sur ses positions : le respect de l’accord de Nouméa , et donc de tout ce qui est prévu dans son calendrier politique. Malgré les propos de nos leaders , exploités par la presse , comme divergents , tous ont réaffirmé le respect de l’objectif : l’indépendance et la pleine souveraineté du pays.

Le président Hollande dont la candidature a été soutenue par certains partis indépendantiste, est bien évidemment considérée comme celui qui va tout organiser pour le « largage » de la Nouvelle Calédonie.  Paris a toujours renvoyé la question de l’avenir de la Nouvelle Calédonie aux calédoniens , une posture que des partis du camp indépendantistes contestent ouvertement pour dire que l’Etat colonisateur ne joue pas son jeu,  mais en même temps : nous arrivons à un moment où l’Etat français est acculé à engager la discussion avec le peuple colonisé. Les indépendantistes ont signé l’Accord de Nouméa , mais n’ont jamais renoncé à leur objectif premier. Donc même si la social démocratie a surfé à un moment donné sur cette adhésion des indépendantistes à cette posture de dialogue , il n’en n’est pas pour autant question d’occulter dans les discussions la question fondamentale de la décolonisation de ce pays.

A quelques jours du 18 Novembre , le mouvement indépendantiste pose encore le débat sur les listes électorales en prévision du référendum. On se rappelle que la hache sur l’urne , c’est aussi pour dire que l’outil démocratique que sont les élections peuvent parfois canalyser l’expression populaire de part la définition du corps électoral, ou encore la question à laquelle le vote doit répondre. Le mouvement indépendantiste ne transigera pas sur ce point , car nous sommes maintenant rendus  à l’heure où notre peuple doit se prononcer sur l’avenir institutionnel du pays , et c’est la suite logique du combat porté par le mouvement indépendantiste depuis. Par tous les moyens institutionnels et politiques , le mouvement indépendantiste a redessiné le pays, et continue à le faire ; cet accord politique qu’il a signé avec l’Etat colonial et ses partenaires locaux , lui donne un premier rendez vous à ce référendum de 2018.

Les agissements de la Droite locale, sont classiques dans de telles situations. Mais il y a des choses qui de fait vont acculer les réflexions à la nécessité d’admettre que désormais le pays devra faire avec ses propres moyens, et ce n’est rien d’autre que la posture d’un pays souverain. La logique pays que les indépendantistes ont toujours porté dans la gestion des affaires, vient maintenant afficher au grand jour toute sa pertinence . Le tout dernier dossier qui illustre  cela , le débat d’orientation budgétaire qui a eu lieu hier. La petite gestion à la bonne franquette pour servir son électorat sonne sa fin. Les indépendantistes parlent de coordination entre les collectivités, ou posent le débat plus sous un angle politique avec la nécessité d’un minimum de cadrage faisant allusion au schéma NC 2025 , alors que  ceux d’en face vont eux  arroser l’opinion publique par des bonnes leçons comptables occultant les débats de fond.

Comme on a su trouver une issue à des situations que l’on a crée pour faire avancer nos revendications, le mouvement nationaliste kanak usera de toute ses forces pour pousser la dernière ligne droite.

Naku press : Mise en ligne le 28 octobre 2014

FIDJI :DIPLOMATIE : Après les élections démocratiques de septembre 2014 , Fidji joue pleinement sa carte d'Etat Souverain

 LE FORUM DES ILES DU PACIFIQUE attendra ....

 Le gouvernement fidjien a clairement rappelé en fin de semaine dernière ses réticences concernant un retour au sein du Forum des Îles du Pacifique (FIP), malgré l’annonce de cette organisation que l’archipel y était réadmis, après cinq années d’exclusion pour cause de putsch.
Le chef de la diplomatie fidjienne, mais aussi le Premier ministre Franck Bainimarama, tous deux architectes de premier plan de la politique étrangère fidjienne au sien d’un précédent gouvernement post-putsch (2007-2014), ont quasi-simultanément réagi à l’annonce du FIP, vendredi 24 octobre 2014, selon laquelle la suspension de Fidji de son statut de membre plein était désormais levée, après la tenue d’élections démocratiques le 27 septembre 2014, puis la mise en place d’un gouvernement dirigé par M. Bainimarama.
Du point de Suva, Fidji n’a nulle intention de réintégrer cette organisation régionale, tant que certaines questions liées au statut de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande (ses deux membres les plus importants) n’aura pas été mise sur la table.
Dans les années qui ont suivi le quatrième putsch de son histoire postindépendance, le gouvernement, alors déjà conduit par Franck Bainimarama, alors Contre-amiral et commandant en chef des forces armées, a fait l’objet de sanctions émanant en premier lieu de Canberra et de Wellington.
Dans la foulée, le FIP, puis le Commonwealth imposaient à leur tour des sanctions sous forme d’une suspension du statut de membre des îles Fidji.
Ces deux dernières mesures, depuis les élections de septembre 2017, ont été levées, sur la foi des observations d’un groupe international d’observateur coprésidé par l’Australie.

Mais Suva n’a eu de cesse de fustiger ce qu’il considère comme l’influence excessive de l’Australie et la Nouvelle-Zélande au sein du FIP.
Selon Ratu Inoke Kubuabola, les deux pistes à envisager en matière de réforme au Forum seraient soit que l’Australie et la Nouvelle-Zélande renoncent à leur statut de membre plein au sein de cette organisation, soit, dans l’autre sens, que les partenaires de développement du FIP, comme la Chine, le Japon, les États-Unis ou encore l’Union Européenne deviennent membres pleins du FIP.
Franck Bainimarama, de son côté, a lui aussi confirmé avoir reçu un courrier officiel du FIP, l’informant de sa décision de réintégrer l’archipel en son sein.
Mais, selon lui, les « conditions » de Fidji demeurent intactes et le FIP « devrait maintenant les examiner ».
Le Président en exercice du Forum des Îles du Pacifique (FIP), par ailleurs Président de Palau, Tommy Remengesau, a annoncé vendredi 24 octobre 2014 la réintégration de Fidji au sein de cette organisation régionale, considérée come la voix politique de l’Océanie.
Les relations entre le gouvernement fidjien post-putsch (dirigé par M. Bainimarama) et le FIP ont connu, depuis 2006, de vives tensions, Suva reprochant notamment à cette organisation régionale d’être sous l’influence excessive de ses deux membres le plus prééminents, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
D’autres pays membres du Forum, et en particulier ceux du bloc mélanésien (Papouasie-Nouvelle-Guinée, Vanuatu, îles Salomon) avaient, par contraste, prôné une attitude plus « compréhensive » vis-à-vis des autorités fidjiennes.
Fidji, pour sa part, durant la même période, avait mené une série d’offensives diplomatiques dont la plus significative a été de créer un « Forum de Développement » du Pacifique Sud, regroupant gouvernements et institutions régionales, mais aussi les acteurs du secteur privés et de la société civile.
Ce PIDF (Pacific Islands Development Forum), dont le siège est aussi désormais basé à Suva, se veut une sorte d’ « alter-FIP ».
Fidji, durant la période 2007-2014, a aussi renforcé ses relations avec d’autres partenaires de développement, dont le plus notable est la Chine, mais aussi des pays comme la Russie.

Le Commonwealth aussi

Fin septembre 2014, dix jours après la tenue des premières élections démocratiques à Fidji depuis 2006, le Commonwealth, qui avait aussi exclu l’archipel en septembre 2009, annonçait aussi la réadmission de Fidji en tant que membre de plein droit de ce groupement planétaire de pays, principalement des anciennes colonies britanniques.
Le Commonwealth justifie cette réintégration de Fidji par la tenue, le 17 septembre 2014, d’élections jugées crédibles par un groupe multinational d’observateurs notamment coprésidé par l’Australie.
Autre motif invoqué : la prise de fonctions et la prestation de serment, en milieu de semaine, d’un gouvernement composé de 19 ministres tous issus du suffrage populaire, sous la houlette de l’ancien putschiste Franck Bainimarama.
Lundi 22 septembre 2014, Franck Bainimarama a officiellement prêté serment dans la capitale, en tant que Premier ministre démocratiquement élu.
Il a annoncé dans la foulée la composition d’un gouvernement (14 ministres et cinq ministres délégués) au sein duquel on trouve deux de ses anciens ministres-clés, le chef de la diplomatie Ratu Inoke Kubuabola, ainsi que Aiyaz Sayed-Khaiyum, reconduit mais dans le rôle de ministre des finances, du tourisme et du commerce.
Au cours de sa précédente réunion, le comité ministériel d’action du Commonwealth (CMAG, composé de neuf ministres des affaires, dont le Néo-zélandais Murray McCully et le Salomonais Clay Forau) avait annoncé son intention de réintégrer Fidji en son sein après la tenue d’élections juges libres et juste.
Il y a quelques semaines, les sportifs fidjiens avaient néanmoins été autorisés à participer aux Jeux du Commonwealth, à Glasgow.
Dans son communiqué, le Commonwealth appelle par ailleurs à tous les acteurs de la société fidjienne à « continuer à œuvrer ensemble afin de renforcer la culture démocratique de ce pays » et à « explorer de nouvelles opportunités de dialogue et de réconciliation ».

Le CMAG a aussi salué au passage la présence, au sein de la nouvelle assemblée législative de 50 sièges, de huit femmes, ainsi que la nomination de Mme Jiko Luveni, ancienne ministre des affaires féminines, au poste de Présidente du Parlement.
Quatre femmes sont aussi membres du nouveau gouvernement, qui comprend aussi d’anciens militaires.

D’autres réactions sont venues depuis saluer soit la tenue d’élections pacifiques, soit la formation d’un gouvernement issu des urnes.
Parmi celles-là : celle de l’Union Européenne, important partenaire de développement de cet archipel, par la voie de son Commissaire au Développement, Andris Piebalgs.
« Au vu de ces évolutions, la Commission Européenne formulera des recommandations au Conseil concernant le rétablissement d’une pleine coopération de développement avec Fidji, dans le cadre du 11ème FED », précise M. Piebalgs.
Dans son message, il évoque notamment la volonté de Bruxelles de reprendre et de resserrer le dialogue politique avec Fidji, mais aussi son intention d’actionner le processus de levée du gel du Fonds Européen de Développement (FED), dont Fidji n’a pas bénéficié depuis le dernier putsch en date, à l’exception d’assistance humanitaire.
De ce fait, au cours de près de huit années, Fidji a été privé de plusieurs centaines de millions d’euros, initialement destinés à des programmes de développement et d’aide à un secteur sucrier en grande difficulté et en mal de modernisation.
La décision de reprendre un flux normal en provenance du FED devra passer par le Conseil Européen.

La ministre australienne des affaires étrangères attendue à Suva

Par ailleurs, autre signe de réchauffement coordonné au plan régional, la ministre australienne des affaires étrangères, Julie Bishop, est attendue le 31 octobre 2014 à Fidji pour y rencontrer son homologue, qui occupait déjà ce poste au sein du précédent post-putsch : Ratu Inoke Kubuabola, a annoncé le gouvernement à Suva vendredi.
Lors de cette visite qui devrait officiellement marquer un réchauffement déjà entamé » depuis plusieurs mois entre Suva et Canberra, Mme Bishop devrait conduire une importante délégation.
Elle devrait aussi rencontrer d’autres membres prééminents du gouvernement local, y compris M.
Bainimarama.

Sources : Flash d'Océanie (Edition du 28/10/2014)
Naku press : Mise en ligne le 29 octobre 2014
 

mardi 7 octobre 2014

FIDJI : Jiko LUVENI première femme nommée à la présidence du Parlement fidjien




Pour la première fois de son histoire parlementaire, l’archipel des îles Fidji a élu lundi, lors de la session inaugurale du Parlement issu des élections du 17 septembre 2014, une femme au poste de Président de cette assemblée de cinquante députés.
 
Au cours de cette séance hautement symbolique marquant officiellement le retour de Fidji à la démocratie, huit ans après le coup d’État de décembre 2006, Mme Jiko Luveni, ancienne ministre de la condition féminine au sein du gouvernement post-putsch, et fraîchement élue députée par le scrutin populaire, a été désignée pour présider aux séances de l’assemblée.
 
Dans son discours inaugural, elle a souligné l’honneur que représentait cette tâche, mais aussi le caractère historique de son accession au perchoir, en tant que femme, dans un paysage politique jusqu’ici marqué par une écrasante domination masculine.
« J’espère que cela fournira une source d’inspiration à toutes nos jeunes femmes, pour qu’elles puissent ainsi réaliser pleinement leur potentiel, y compris en politique », a-t-elle déclaré.

Autre avancée dans la parité en politique : lundi, au cours de cette même session inaugurale, Ro Temumu Kepa, chef de file du principal parti d’opposition, le SODELPA, a elle aussi accédé pour la première fois au titre officiel de dirigeante de l’opposition.

Cette séance inaugurale a aussi été marquée, lundi, par la prestation officielle de serment de tous les nouveaux députés, parmi lesquels l’ancien homme fort de Suva et ancien commandant en chef des forces armées, Franck Bainimarama.

Au sein de cet hémicycle, le parti Fiji First de M. Bainimarama, proportionnellement à sa large victoire aux législatives, est représenté à hauteur de 32 sièges.
L’opposition est essentiellement représentée par le SODELPA de Mme Kepa et quelques partis minoritaires.
Un parlement « hi-tech »

Au cours des récentes semaines, la salle de l’Assemblée a fait l’objet d’importantes rénovations.
Ces locaux, situés en plein centre de la capitale Suva, à deux pas des bâtiments du gouvernement, avaient été le théâtre du premier coup d’État survenu à Fidji, le 14 mai 1987, sous les ordres de Sitiveni Rabuka, alors colonel de l’armée de l’archipel.
 
Depuis, cette salle avait été désaffectée et un nouveau complexe avait été érigé, non loin de là.
« 27 ans plus tard, nous nous réunissons sur le site de ce premier coup d’État pour mettre en place une véritable démocratie (…) La portée symbolique de ce retour à cet endroit est très forte. Aujourd’hui, l’histoire a bouclé la boucle », a commenté le Président fidjien Ratu Epeli Nailatikau dans son discours devant les députés.
 
Pour la reprise du processus démocratique, cette salle a notamment été équipée de nouveaux systèmes de communication et de connexions Internet à haut débit.
Chaque député, en fin de semaine dernière, a aussi reçu une tablette numérique des mains du représentant régional du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).
Enfin, les débats du Parlement sont désormais diffusés en direct via Internet sur le site suivant :
http://www.parliamentlive.gov.fj/

De son côté le PNUD a organisé, il y a quelques jours, des séances de formation et de sensibilisation, sorte de « manuel du démocrate », à destination des nouveaux députés.

Sources : Flash d'Océanie Edition du 07 octobre 2014
Naku press : Mise en ligne le 08 octobre 2014