dimanche 25 octobre 2015

FLASH INFO / Vanuatu : le monde politique éclaboussé par une histoire de corruption.

Naku press vous propose dans sa page  "Les Bruits de la Région" un extrait d'une édition de Radio Australie, sur l'actualité récente du monde politique de Port Vila. Quand la justice remet les pendules à l'heure, on peut dire , en l'occurrence , qu'il n'y a pas d'immunité quelconque , la loi s'applique et chacun doit payer de ses actes. Les séismes sont assez fréquents dans la région, à croire que les échos de la ceinture de feux , ont contaminé le monde politique. Mais en tous les cas, on peut reconnaitre qu'il y a une justice , du moins c'est que nous laisse comprendre la teneur des propos de l'article. 
Bonne lecture.
Naku press : mise en ligne le 25 octobre 2015

DE LA RUBRIQUE / "LU POUR VOUS"

Avec le MONDE DIPLOMATIQUE , on s'arrête , on réfléchit ..... L'Actu de Naku press vous propose l'extrait d'un article de Serge HALIMI  : " COMMENT ECHAPPER A LA CONFUSION POLITIQUE" - Pour un peu d'évasion ...
Bonne lecture . 
Naku press : Mise en ligne le 25 octobre 2015

FIDJI A FETE SES 45 ANS D INDEPENDANCE



 Les îles Fidji ont marqué le week-end du 10 et 11 octobre 2015,  le 45ème anniversaire de leur accession à l’indépendance du Royaume-Uni, sur fond de retour à la démocratie, depuis l’an dernier, mais aussi d’une histoire marquée, ces trente dernières années, par quatre coups d’État.
Ces cérémonies marquant une date anniversaire charnière, dans l’histoire des jeunes pays du Pacifique, ont culminé samedi 10 octobre 2015, jour où, 45 ans auparavant, le Prince Charles, au nom de la Reine Elizabeth II d’Angleterre, avait remis les instruments de son indépendance à cet archipel.
 
Depuis, sous l’impulsion notamment ces dernières années de l’actuel Premier ministre Franck Bainimarama, les symboles de cette ère pré-indépendance ont été successivement mis à mal, y compris l’effigie de la Reine d’Angleterre sur les billets de banque et les pièces de monnaie.
Plus récemment encore, le gouvernement issu des élections ayant rétabli la démocratie à Fidji (en septembre 2014, qui ont vu une large victoire de l’ancien chef des armées, auteur du putsch de décembre 2006), après presque huit années de régime militaire, a lancé un processus de changement du drapeau avec pour but avoué de supprimer l’Union Jack britannique.
Au cours des huit années qui ont précédé ce retour à la démocratie, M. Bainimarama a aussi mis en place une nouvelle Constitution, pour remplacer celle de 1997, qui instituait, au nom de la représentativité proportionnelle, des circonscriptions réservées aux Fidjiens indigènes et d’autres aux citoyens d’origine indienne (environ 35 pour cent de la population et qui descendent des Indiens amenés à la fin du 19ème siècle par la puissance coloniale de l’époque, pour lancer la culture de la canne à sucre).
 
Désormais, aux termes de la nouvelle Constitution, toutes les circonscriptions électorales sont « ouvertes » à tous les candidats.
Dans son discours prononcé à cette occasion, le jour de l’indépendance, le chef de l’exécutif, désormais légitimement élu, a lancé un appel à l’unité nationale tout en exultant les valeurs de la « grande famille fidjienne (…) à laquelle nous appartenons tous ».
Il a aussi longuement souligné ce qu’il considère comme des similitudes entre la structure sociétale de cet archipel et la récente participation de l’équipe nationale à la Coupe du Monde de rugby.
 
« J’en appelle à la nation tout entière pour qu’elle tire les leçons de ce nous avons vu sur les terrains de rugby ces dernières semaines. Certes, nous pouvons avoir nos désaccords. Mais jouons tous ensemble en tant que membres de la même équipe, l’Équipe Fidji, dans le seul but de faire honneur à notre pays », a-t-il lancé.


     Messages de Paris, de Washington et de New Delhi

Parmi les chefs d’États ayant envoyé des messages notables de félicitations à Fidji : le Président français François Hollande.
Dans son message, il a évoqué « l’excellence » des relations franco-fidjiennes, qui sot aussi marquées par un nombre croissant de contacts entre Suva et les collectivités françaises du Pacifique, à commencer par la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna.
Ces relations couvrent aussi bien les domaines « éducatif, linguistique, universitaire, scientifique, culturel » ou encore artistique, a rappelé le chef de l’État français dans son message.
Ce partenariat devrait être encore développé, en particulier au cours de la tenue du prochain sommet France-Océanie, le 26 novembre 2015, a rappelé la Présidence française.
Ce sommet France-Océanie intervient quelques jours avant la tenue, également à Paris, du sommet mondial consacré aux changements climatiques.
Fidji fait partie des îles du Pacifique directement concernées par les effets adverses du changement climatique.
 
Depuis Washington, le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, s’est lui aussi fendu d’un message de félicitations « au nom du Président Obama ».
Dans cette missive, Washington « salue le travail de Fidji en vue de renforcer ses institutions et de créer une société ouverte, démocratique et prospère ».
« Nous reconnaissons les efforts infatigables de Fidji en vue de contribuer à la sécurité mondiale, de mettre en lumière les défis liés au changement climatique et de promouvoir la protection environnementale de nos océans », a ajouté M. Kerry.
 
Parmi les nouveaux amis de Fidji, l’un de ceux-là, le Premier ministre indien Darendra Modi a pour sa part opté pour les nouvelles technologies en envoyant un « tweet » dans lequel on peut lire « Fidji est un partenaire clé pour l’Inde et une voix influente dans la région Pacifique ».
 
Dans sa proche région, Fidji a aussi été mis à l’honneur à l’occasion d’une « semaine de la langue fidjienne » organisée par le gouvernement de la Nouvelle-Zélande.
Le thème retenu cette année, pour cette manifestation qui est déclinée en plusieurs chapitres, au cours de l’année, pour plusieurs États insulaires océaniens ayant des communautés résidant en Nouvelle-Zélande : « ma langue, mon trésor ».
Ces semaines de promotion des langues océaniennes en Nouvelle-Zélande concernent les communautés les plus représentées issues de sept pays du Pacifique (dont les îles Cook, Samoa, Fidji, Tokelau, Kiribati, Tonga).
Dans cet ensemble, les Fidji sont « une population à croissance rapide en Nouvelle-Zélande », a rappelé Mme Peseta Sam Lotu-Iiga, ministre en charge des peuples du Pacifique.
Selon les dernières statistiques, les membres de cette communauté représentent près de 15.000 personnes, dont près de quarante pour cent nés en Nouvelle-Zélande.
« La proportions d’Océaniens pouvant parler leur langue d’origine est en déclin. Il est donc important de soutenir ces communautés pour qu’elles continuent à parler ces langues. Et c’est pourquoi ces semaines des langues (océaniennes) sont si importantes », a-t-elle expliqué.

Sources : Flash d'Océanie ( 11 octobre 2015)
Naku press : Mise en ligne le 25 octobre 2015

PAPOUASIE / Une délégation française attendue en Novembre prochain.




DES SUITES D UNE RENCONTRE DU PREMIER MINISTRE PAPOU AVEC Laurent FABIUS ( Ministre français des affaires étrangères et du développement international)
  
Dans la foulée d’une récente visite, en juin 2015, du Premier ministre papou à Paris, une délégation économique française est attendue dans ce pays mélanésien en novembre 2015, pour y explorer les opportunités d’investissement et d’implantations, a rapporté en milieu de semaine le quotidien papou The National, citant le Premier ministre Peter O’Neill.
Ce dernier a rappelé le lien entre cette visite économique française et son récent déplacement en France.
 
M. O’Neill avait alors, fin juin 2015, rencontré, entre autres, le ministre français des affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabius.
Mais il avait aussi consacré une bonne partie de son emploi du temps à soigner l’image de destination économique pour son pays, qui fait souvent figure de dernière frontière pour les investisseurs européens.
 
Dans la même dynamique, à l’issue de ces rencontres parisiennes, le gouvernement papou avait annoncé son intention d’organiser chaque année, à partir de l’an prochain, une fois commerciale censée assurer une meilleure visibilité à cette destination pour d’éventuels investisseurs français.
« La France est un marché porteur de forts débouchés pour nos exportations, c’est aussi pour nos produits une porte d’entrée dans l’Union Européenne. Renforcer nos liens commerciaux, c’est donc pour nous créer plus d’emplois et plus d’opportunités », a-t-il une nouvelle fois souligné.
M. O’Neill, à Paris, avait invité les acteurs économiques français à se rendre dans son pays pour une mission exploratoire.

Le concept d’un salon parisien est né d’un petit-déjeuner d’affaires, en mode rencontre entre M. O’Neill et une trentaine de représentants d’entreprises françaises potentiellement intéressées à investir ou à accroître leur engagement dans ce pays aux multiples ressources naturelles (or, argent, cuivre, nickel, pétrole, gaz naturel).
Ce salon est ouvertement calqué sur le modèle existant déjà entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Royaume-Uni, et dont la plus récente édition a eu lieu une semaine avant ce déplacement à Paris.
 
Selon le chef de l’exécutif papou, cette manifestation, vitrine de la destination d’investissement Papouasie-Nouvelle-Guinée, pourrait se tenir en alternance à Londres et à Paris dès 2016.
« Partout où nous nous sommes rendus (en France), j’ai constaté un intérêt significatif pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de la part de la communauté des affaires. Maintenant il s’agit de transformer cet intérêt en engagement tangible (…) Que l’Europe soit loin, ça ne veut pas dire qu’elle ne compte pas pour nous. C’est un marché important, en particulier pour nos produits agricoles. Il y a un potentiel énorme pour des partenariats stratégiques dans des domaines comme la banque, l’énergie et les ressources naturelles », a notamment déclaré M. O’Neill de retour dans son pays.

MM. O’Neill et Fabius se sont entretenus fin juin 2015 à Paris avec, au menu, des points aussi variés que la préparation de la conférence « Paris Climat 2015 » (qui doit se tenir à Paris en décembre 2015, sous l’égide de l’ONU), mais aussi les relations économiques et commerciales entre ces deux pays.

                                                    Entretiens avec Total

À Paris, M. O’Neill a aussi eu des entretiens avec la société Total, société française qui a fait son arrivée en Papouasie-Nouvelle-Guinée dans le cadre d’un énorme projet (en partenariat avec la société Oil Search) de prospection et à terme de construction d’une usine de production de gaz naturel liquéfié dans le golfe de Papouasie.
« Lors de ma rencontre avec les plus hauts dirigeants de Total S.A., leur engagement m’a été reconfirmé (…) Total est un magnifique exemple d’une société européenne qui reconnaît le potentiel d’un investissement en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle emploie déjà des papous et des travailleurs étrangers, à un niveau qui devrait atteindre les dix mille à plus fort de ce projet de construction », a précisé M. O’Neill.
Un autre énorme projet sur le point d’entrer en production et piloté par ExxonMobil, a aussi permis fin 2009 à la société française SpieCapag (Groupe Vinci) de décrocher un marché de quelque 800 million de dollars US pour la construction du gazoduc terrestre.
En milieu de semaine dernière, Rex W. Tillerson, Président Directeur Général d’ExxonMobil, dirigeait une importante délégation en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où il a aussi tenu à rencontrer M. O’Neill.

Sources : Flash d'Océanie     ( 18 octobre 2015)
 Naku press : Mise en ligne le 25 octobre 2015