lundi 4 octobre 2010

Un coup d'essai pour la lever des drapeaux à Moindou

Ce lundi 4 octobre 2010 à Moindou, le voeu pour la lever les drapeaux n'a pas trouvé de majorité... Domage ! Sur le papier, il y avait une majorité pour. Pire: un élu municipal estampillé UC aurait voté contre... en compagnie, ce qui est logique, des élus Gomésiens. En tout cas, les élus indépendantistes, initiateurs de la proposition de voeu, ne sont pas trop mécontents parceque ceci va constituer un coup d'essai. D'autres initiatives seront dévoilées prochainement pour forcer le maire Gomésien, Perronnet, à mener une politique muncipale réellement au service de l'ensemble des administrés de Moindou. Affaire à suivre...

Ci-dessous le Vœu déposé par les indépendantistes relatif aux drapeaux français tricolore et identitaire kanak à hisser côte à côte sur l’édifice public de la Mairie de Moindou

"Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a exprimé le 13 juillet 2010 le vœu que les deux drapeaux, tricolore et kanak, flottent ensemble sur les édifices publics de la Nouvelle-Calédonie. Rappelons que le Président de la République en personne a posé les bases de cette reconnaissance mutuelle lors du 8ème comité des signataires. Il a notamment souligné que « l’on n’est pas moins français quand on reconnait une autre identité, bien au contraire : c’est la force de notre République que de savoir faire vivre ensemble, en son sein, des identités plurielles ».Nous savons que ce geste n’est pas facile, que cela requiert des efforts de part et d’autre mais comme le notait le Président Sarkozy, on n’est jamais perdant lorsque l’on tend la main le premier. C’est d’ailleurs tout le sens que revêt chez nous la coutume. Aussi nous vous demandons, au nom de deux légitimités pour un destin commun de bien vouloir faire flotter ensemble les deux drapeaux sur la mairie de Moindou. Nous voulons faire partie de ceux qui acceptent cette formidable évolution des mentalités, à laquelle nous devons contribuer dans un esprit de responsabilité, de sorte que nous puissions ensemble établir les bases d’un avenir commun.
Après le Haut-commissariat, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, la Province sud, le Congrès, les municipalités dont celle d’Ouvéa qui a été la première a franchir le pas, avec toute la charge historique et émotionnelle que cela comporte,…notre tour est donc venu et la commune de Moindou ne peut pas être à contre courant de l’histoire... "